La quête de la présidence de la Fédération Ivoirienne de
Football (FIF), de simple compétition a viré et s'est transformée en
mésaventure avec tout ce que cela comporte comme rebondissements et soubresauts.
La mésaventure qu'est en train de vivre Didier Drogba à travers des spectacles
de bassesses qu'il montre chaque jour qui passe achève de convaincre tous les
observateurs et l'opinion sportive dans sa grande famille que l'icône qui
surfait sur des nuages de gloire et de notoriété s'est fané, arborant désormais
un visage hideux, qui pactise non plus avec des vertus cardinales qu'il
incarnait, mais avec des attitudes vicieuses qui ont pour noms: l'imposture, l’usurpation, le faux, le
trouble, la sédition, la division, la corruption, le déshonneur...
Toutes choses, il y'a peu, qu'on aurait cru impossibles à la
pratique par un champion de la trempe de Drogba. Mais que nenni ! DD11 le
nouvel abonné à la tribune des faits et méfaits chaque jour renforce un peu
plus cette renommée peu honorable dans une quête et une cause perdues. Non
Drogba n'a pas suffisamment l'esprit exercé, tout grand athlète qu'il fût, pour
comprendre que quand c'est perdu, ce n'est pas une fatalité ni une fin en soi,
que le fair-play recommande au bon sens (???) d'être bon ''joueur'' et de
reconnaître sa défaite. Mais lui, comme un suicidaire téméraire qui va
au-devant du vide, se découvre plutôt des talents dans des pratiques peu
recommandables...
- 1) Plus on approche du délai fatidique de dépôt des
dossiers devant la commission électorale de la FIF, la pression monte dans les
états-majors des trois candidats déclarés dans la course à la présidence de la maison
de verre. Mais plus que les deux autres, Drogba est le mal placé, comme un ‘’tocard’’
en mal de parrainage, notamment au niveau des groupements d’intérêt. Si ce fut
un cuisant échec pour lui le 2è vice-président de l’AFI qui lui a préféré
Idriss Diallo, Drogba connait là l’humiliation d’une vie comme rarement un
homme peut se sentir vomi par des pairs. Et comme palliatif, son arme de rachat
par la vengeance fait feu de tout bois. Semant suspension à l’AFI, division
chez les arbitres et actes illicites de corruption aggravée pour avoir les fameux
parrainages. Si ce n’est pas tout, plus décevant
encore il revient avec insistance dans le milieu et selon plusieurs sources bien
introduites que Drogba et ses hommes, se sentant en danger de se voir hors
course faute de parrainages requis pour faire acte de candidature, n’hésiteraient
même plus, et ce, à visage découvert à tenter le tout pour le tout de soudoyer
des présidents de clubs de Ligue1. Ceux-là mêmes qu’il a dédaigné et
méprisé, les traitant de tous les noms (repris en chœur par ses vuvuzelas sur
les réseaux sociaux) lui le Dahizôkô voudrait les corrompre en leur vendant sa
générosité contre espèces sonnantes et trébuchantes. L’occasion toute trouvée
par ces bons braves présidents de le dénoncer très prochainement sur la place
publique et signer son décret de potence.
- 2) Depuis sa déconvenue avec sa bande qui lui avait promis
ciel et terre, sentant sa perte que précipiterait son incapacité à se porter
candidat aux élections de président de la FIF, l'ex attaquant a décidé de
changer de fusil d'épaule. De la pire manière d'ailleurs, en associant son
célébrissime nom à des tentatives flagrantes et éhontées de corruption pour
tenter à tout prix de disposer des précieux sésames des pas de clubs de Ligue
1. Dont un jeune club cité nommément avec insistance dans le milieu, qui aurait
été approché par la star dans un élan flagrant de tentative de corruption sans
prendre de gants. La faramineuse somme de 40 millions est évoquée pour que ce
club du sud d’Abidjan lui donne ce parrainage qui fait défaut au candidat
déclaré. Mais pas que. Un autre club de l’est du pays a vraisemblablement été
approché par les hommes de Didier qui ne s’en cachent même plus, promettant à
tort et à travers des sommes astronomiques.
Ainsi, ces tentatives de corruption de clubs de Ligue 1 (on peut citer aussi l’ASI
d’Abengourou, Issia Wazi, Bouaké FC, le Sporting de Gagnoa et la dernière l’Africa
Sports) ont un visage que les ivoiriens découvrent : notre Didier Drogba
national. Reste plus aux présidents de clubs qui sont l’objet de chantage
et de propositions indécentes d’argent liquide contre parrainages d’enregistrer
Drogba Didier et ses commissionnaires dans ces basses manœuvres pour montrer à
la face du monde pour fournir enfin des preuves irréfutables de la corruption
orchestrée par Drogba et son camp vis-à-vis des présidents de clubs. Espérons
donc qu’ils se fassent prendre à ce jeu machiavélique, et Didier peut dire ‘’adieu’’
à ses rêves de devenir un jour dirigeant dans n’importe quel organe de football
d’autant plus qu’il n’est pas sans ignorer la sévérité et l’intransigeance de
la FIFA dans la lutte contre la corruption sous toutes ses coutures en football.
- 3) en Décembre 2018 Peace and Sport, l’organisation politiquement neutre qui vise à
promouvoir le sport comme outil de paix, est fière d’annoncer la nomination de
Didier Drogba au poste de Vice-Président. Légende du football et défenseur de
longue date de la paix par le sport, Didier Drogba s’engagera activement à faire
grandir le mouvement de la paix par le sport. Aujourd’hui qu’est qu’il nous est
donné de constater ? Les pratiques auxquelles s’adonne la star l’honore-t-il
encore du mérite de ses titres d’ambassadeur itinérant d'institution et par-dessus tout
d’ambassadeur de la paix ? Cette dernière distinction ne devrait-il pas
dissuader l’enfant de Niaprahio pactiser avec les démons de la division pour semer
la dislocation des familles associées au football en Côte d’Ivoire. Le comble de la sottise, c’est lors de la
réception de la forfaiture des arbitres dissidents financée et goupillée par
ses soins qu’il a évoqué son titre d’ambassadeur qu’il foulait aux pieds par la
même occasion. Ironie du sort ou piège de l’histoire ? La 1ère
à faire les frais de la mégalomanie de Drogba a été sa propre famille sportive.
Qui l’eut cru ? Que Drogba tel un scorpion venimeux retournerait contre sa
propre famille, l’AFI dont il est issu des rangs en tant que vice-président, jusqu’au
point d’aller manœuvrer à FIFPRO pour la suspendre de toutes ses activités. L’homme
a achevé de démontrer jusqu’où il est prêt à aller pour sacrifier tout ce qui
faisait son honneur et sa dignité sur l’autel de son ambition égocentrée avec
le risque zéro que cela n’invalidera ni n’empêchera l’AFI de voter le candidat
de son choix le jour du vote. Ensuite il décide de remettre le couvert, cette
fois c’est un Drogba limite euphorique qui jubile d’avoir réussi le coup d’État
ridicule et risible par des tours de passe-passe puériles pour se faire
décerner un trophée de pacotille :
un parrainage nul et caduc de la dissidence suscitée au sein de l’amicale des
arbitres et obtenu par un jeu macabre de division des hommes en noir. Là encore
Drogba s’est distingué de la pire façon dont on a envie de voir un temps l’idole
d’un pays au bord du précipice, la voie royale d’une chute légendaire !
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