jeudi 15 avril 2021

Affaire Car Régie de la FIF Dans un article signé Sanh Sévérin paru sur le site Abidjansports.net intitulé « Scandale à la FIF Le Car régie, l’anarque du siècle »,

 Séverin Sanh et son mentor Choilio Diomandé sont passés maîtres dans la désinformation et l'intoxication de l'opinion; après leurs mensonges sur les fonds Covid de la FIFA, l'affaire du procès du Dex Sam Étiassé, aujourd'hui ce sont des accusations farfélues et des propos diffamatoires contre le comité exécutif sortant tendant à tromper l'opinion et les acteurs du football en CI sur les caractéristiques, les performances et la qualité du car régie de la FIF. Comme d'habitude, ils sont dans leur rôle de diabolisation de l'ancien comité exécutif pour servir leurs commanditaires installés à la maison de verre.




Face aux allégations, contrevérités et manipulations contenus dans cet article, nous tenons à apporter des réponses et des précisions suivantes. 1- le Car Régie ne vaut même pas 40 millions. Cela relève de la manipulation et de la mauvaise foi. C’est connu de tous les spécialistes du broadcaster, qu’un Car régie full HD avec un mélangeur neuf MVS 3000 intégré ne peut couter 40 millions( cet appareil seul vaut plus de 30 millions). 2- Ce Car n’est pas un car d'accompagnement Il contient 1 poste de Real 1 poste de production,2 postes Vision , 1 poste RAL,1 poste synthé, une cabine son intégré (voir sur internet le coût du mélangeur MVS 3000 qui est intégré dans le car) 3- Le car a bien été dédouané,mieux il possède une carte grise et une immatriculation. Il lui reste que la pose de la plaque d’immatriculation. Ce car est aussi assuré. 4- le paramétrage du car A ce sujet, il faut dire que la Mercedes Vario est arrivée en Côte d’Ivoire en mars 2020 en pleine crise de Covid 19. Les techniciens européens qui devaient venir à Abidjan pour son paramétrage n’ont pu effectuer le déplacement à cause de la fermeture des différentes frontières. Un arrangement a donc été trouvé avec le comité exécutif afin que des techniciens locaux fassent le travail. Avec les frais de formation et de paramétrage à la charge de la FIF.En retour, l’entreprise qui a vendu le car régie rétribuerait la Fédération Ivoirienne de football en matériel de rechange et en maintenance. Une proposition acceptée par le comité exécutif. A l’arrivée du comité de normalisation, un point exhaustif de la situation du car lui a été fait(l’utilité du car, sa gestion et sa rentabilité). D’ailleurs la présidente de comité a déclaré en conférence de presse que le Car était le fleuron de la FIF. Il restait donc à dégager 8 à 9 millions pour la formation des techniciens de la FIF qui devaient utiliser le matériel, l’achat des ordinateurs pour le paramétrage du car. Dès la prise de fonction du comité de normalisation toutes ces informations lui ont été données. C’est en toute connaissance de cause que ce dernier a choisi de confirmer la production des matches du championnat de ligue 1 d’abord à la RTI puis à ABS pour des raisons qui lui sont propres. Si la production des matches par la RTI ne coûtait rien à la FIF, elle coûte 600 mille francs CFA par match soit 2,400 millions par journée (4 matches sont produits par journée). Pis le car régie de la FIF a été confié à ABS pour le paramétrage. On confie à la structure qui est payée pour produire les matches de la ligue 1, le paramétrage du car de la fédération. Pensez-vous que cette société va y mettre de la célérité et perdre 600 mille francs par match? Cela paraît incongru. Pourquoi le comité de normalisation n’a pas financé la formation des techniciens locaux et le paramétrage du car à hauteur de 8 à 9 millions? Pourquoi dépenser autant d’argent à ABS? Des interrogations qui méritent réflexion. Concernant Sanh Sévérin, l’auteur de l’article. Il est coutumier du fait. Il avait annoncé 50 agents fictifs à la FIF. A ce jour rien. Aucun nom de cette fameuse liste. Mieux le comité de normalisation a toujours payé tous les agents. Il a aussi annoncé un scandale financier de 1 milliard de francs CFA. Toujours point de preuves. Sa dernière trouvaille c’est le car régie. A la vérité ce monsieur est juste un personnage en mal de publicité. Un colporteur de fausses informations, un truand pour qui nous saisirons les tribunaux compétents. Pour finir, nous voulons rassurer les clubs et acteurs du football ivoirien que le comité exécutif élu de la fédération ivoirienne de football a acquis un car régie de bonne qualité. Full HD de 8 caméras extensibles en 12. Avec du matériel haut de gamme. Toutes les démarches de manipulation et diabolisation resteront vaines.

mercredi 7 avril 2021

FIF-CoNor Dao Gabala accuse sans preuves, la vérité sur le "trou" d'un milliard

 Samedi dernier, la présidente du Comité de Normalisation , Mme Dao Gabala a dépeint un tableau de la situation financière qu'aurait laissé le comité exécutif sortant de la FIF. Selon elle, il existerait un trou d'un milliard de Fcfa : "Nous avons trouvé une institution pauvre et endettée. Les caisses étaient vides... La FIF a une trésorerie négative de plus d'un milliard" . Ses propos affirment sans ambages ni réserves que cette situation serait induite de la mauvaise gestion de l'équipe de Sidy Diallo. Ainsi donc, il y'aurait à la FIF au jour d'aujourd'hui, un trou de plus d'un milliard. Alors que jusque là, toutes les années de gestion du comité exécutif sous le président Sidy Diallo ont été sanctionnées de quitus à la majorité des 81 membres actifs de la FIF, avec des comptes validés par des experts comptables et certifiés par le commissaire aux comptes.

Mais ce qui aurait dû être fait par Dao Gabala et ses collaborateurs, primo ç' aurait été d'expliquer devant ces journalistes triés sur le volet pour sa conférence de presse ce qu'est une trésorerie négative et ce que cela implique. Secundo, Dao Gabala devrait dire concrètement de quoi sont constitués aussi le milliard tant évoqué comme dette.

Voici la vérité: " En effet, une trésorerie négative peut être liée à un accident conjoncturel sur le marché ou à une situation particulière dans le cycle d'exploitation comme par exemple, un client important qui ne paie pas''. En des termes plus simples, cela signifie que dans le fonctionnement normal d'une entreprise, si des créances attendues n'arrivent pas pour couvrir le besoin en fonds de roulement, on se retrouve en situation de trésorerie négative. Ainsi, avoir une situation de trésorerie négative ne serait pas alarmante en soi, tant qu'on est en capacités de faire face et de couvrir ces ''découverts'' par ses créances. En gros, cela ne serait rien de dramatique dans le cas qui concerne la gestion de la FIF, puisqu'ici le ''client important qui ne paie pas'' c'est la FIFA qui n'aurait pas verser ses fonds alloués à la FIF (Fonds Forward, Fonds liés aux critères, Fonds Covid etc.) Or donc la FIFA aurait payé à la FIF les différents fonds attendus aux termes échus qu'on n'en serait pas à connaître la situation de trésorerie négative. Au moins Mme Dao Gabala et ses collaborateurs devraient reconnaître devant leurs auditeurs et l'opinion que le trou d'un milliard est dû aux divers manquements des échéances de la FIFA, ces créances non reçues, qui couvriraient à elles seules, si elles étaient perçues à temps comme programmé, toutes les dettes de la FIF jusqu'à les effacer complétement pour la rendre excédentaire. Contrairement donc à ce qui passerait pour un trou d'un milliard, ce ne serait que la résultante du non-paiement de créances attendues par la FIF.

Autrement, l'on s'interrogerait : ne seraient-ce que des divergences de vues en matière de gestion ou des accusations insidieuses ? Depuis ce samedi, selon des sources proches de l'ex comité exécutif, une réaction en bonnes règles serait attendue du côté des garants de la gestion de feu le président Sidy Diallo. Nous y reviendrons.

mardi 6 avril 2021

CONOR-FIF : le Professeur BLEOU Djezou Martin, la faillite intellectuelle d’un homme ?

 


L’avènement de Gianni INFANTINO à la tête de la FIFA, marque, à n’en point douter, l’instauration d’une sorte de France-Afrique dans les relations entre la FIFA et la CAF et partant les fédérations de football Africaines. Le parallèle avec cet instrument politique de néocolonialisme de la France n’est pas exagéré. En effet c’est de cela qu’il s’agit au niveau du football Africain en ce moment. Gianni INFANTINO a décidé de faire de la CAF ou des fédérations africaines son bastion, des pantins totalement acquis à sa cause qui lui doivent obéissance et soumission. Son immixtion ou son ingérence inacceptable, voir répugnante, dans les élections à la présidence de la CAF et des fédérations, nous le démontre fort bien. L’enjeu politique n’est également plus à démontrer. Il s’agit pour Gianni INFANTINO de disposer des voix de l’Afrique et d’accroître ainsi son influence et ses pouvoirs au sein des instances de la FIFA, mais aussi de garantir en quelque sorte son éventuelle réélection à la tête de ladite institution. Pour rappel l’Afrique compte pour 54 voix. Ce n’est pas négligeable !

 

Pour y parvenir, il utilise à souhait le chantage financier (promesses d’aide et de financement) ou dans certains cas la mise sous tutelle de la FIFA des fédérations. Cette mise sous tutelle appelée dans le jargon de la FIFA normalisation, beaucoup de fédérations en font les frais. C’est aujourd’hui le cas de la Fédération ivoirienne de Football (FIF).

 

Depuis quelques temps, au regard de l’actualité des élections à la CAF, des voix s’élèvent partout en Afrique pour dénoncer cette ingérence, cette forme de néocolonialisme de la FIFA, de la même manière que depuis les indépendances, des voix d’hommes et femmes politiques, des intellectuels, des artistes, des hommes de culture et du monde sportif, enseignants et professeurs d’université Africains, se sont élevées et continuent aujourd’hui encore de s’élever pour dénoncer la politique néocolonialiste des occidentaux envers l’Afrique et la violation de la souveraineté de nos Etats.

 

Pour revenir au cas de la FIF, l’on est à se demander comment un intellectuel, brillant juriste constitutionnaliste, professeur agrégé de droit, ex-ministre de la sécurité intérieure de la trempe du professeur BLEOU Martin peut-il prendre part à la normalisation de la fédération de son pays ? Comment peut-il accepter une telle mission et se rendre participant, complice ou collabo de cette politique néocolonialiste de la FIFA, que ses pairs intellectuels Africains dénoncent avec force en ce moment ?

 S’il est vrai que pour certains membres du comité de normalisation de la FIF, leur désignation comme membre dudit comité, peut paraître enfin comme l’ultime occasion rêvée et inespérée d’une ascension sociale, une vitrine pour se mettre en valeur, cela ne devrait plus être son cas. Il devrait avoir en principe dépassé ce stade.

 La mission qui lui est assignée au sein de ce comité de normalisation est du ressort des étudiants de maîtrise en droit au plus, dont il a, brillamment contribué à former par dizaine de milliers pendant des décennies en Côte d’ivoire.

 Il aurait dû refuser tout simplement cette mission et aspirer à des missions plus nobles et valorisantes telles qu’être représentant ou expert des nations unies auprès de certains pays en conflits ou encore en vue de la supervision des élections dans ces pays etc.

 Serait-ce le signe d’une faillite intellectuelle de sa part ?

 Comme le dirait quelqu’un « ventre affamé n’a point d’oreille ».

 

                                                                                            Carlos NANHOULAI