L’avènement de Gianni INFANTINO à la tête de la FIFA, marque, à n’en point douter, l’instauration d’une sorte de France-Afrique dans les relations entre la FIFA et la CAF et partant les fédérations de football Africaines. Le parallèle avec cet instrument politique de néocolonialisme de la France n’est pas exagéré. En effet c’est de cela qu’il s’agit au niveau du football Africain en ce moment. Gianni INFANTINO a décidé de faire de la CAF ou des fédérations africaines son bastion, des pantins totalement acquis à sa cause qui lui doivent obéissance et soumission. Son immixtion ou son ingérence inacceptable, voir répugnante, dans les élections à la présidence de la CAF et des fédérations, nous le démontre fort bien. L’enjeu politique n’est également plus à démontrer. Il s’agit pour Gianni INFANTINO de disposer des voix de l’Afrique et d’accroître ainsi son influence et ses pouvoirs au sein des instances de la FIFA, mais aussi de garantir en quelque sorte son éventuelle réélection à la tête de ladite institution. Pour rappel l’Afrique compte pour 54 voix. Ce n’est pas négligeable !
Pour
y parvenir, il utilise à souhait le chantage financier (promesses d’aide et de
financement) ou dans certains cas la mise sous tutelle de la FIFA des
fédérations. Cette mise sous tutelle appelée dans le jargon de la FIFA
normalisation, beaucoup de fédérations en font les frais. C’est aujourd’hui le
cas de la Fédération ivoirienne de Football (FIF).
Depuis
quelques temps, au regard de l’actualité des élections à la CAF, des voix
s’élèvent partout en Afrique pour dénoncer cette ingérence, cette forme de
néocolonialisme de la FIFA, de la même manière que depuis les indépendances,
des voix d’hommes et femmes politiques, des intellectuels, des artistes, des
hommes de culture et du monde sportif, enseignants et professeurs d’université
Africains, se sont élevées et continuent aujourd’hui encore de s’élever pour
dénoncer la politique néocolonialiste des occidentaux envers l’Afrique et la
violation de la souveraineté de nos Etats.
Pour
revenir au cas de la FIF, l’on est à se demander comment un intellectuel, brillant juriste constitutionnaliste, professeur agrégé de droit, ex-ministre
de la sécurité intérieure de la trempe du professeur BLEOU Martin peut-il
prendre part à la normalisation de la fédération de son pays ? Comment
peut-il accepter une telle mission et se rendre participant, complice ou
collabo de cette politique néocolonialiste de la FIFA, que ses pairs
intellectuels Africains dénoncent avec force en ce moment ?
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