mardi 26 octobre 2021

Après l'épisode Inspection d'État: Dao Gabala entendue à la Présidence


 Plus d'un mois après sa convocation à l'Inspection d'État, c'est la Présidence de la République que s'est rendue cette fois-ci la présidente du Comité de normalisation de la FIF. Certainement pour clarifier les missions du CoNor-FIF et faire le point de ses activités depuis 10 mois que la FIFA de Gianni Infantino a installé, au prétexte de difficultés observées dans le processus électoral devant mener à l'élection du président, ce comité de normalisation à la FIF pour:

1- gérer les affaires courantes à la FIF

2- modifier certaines parties des statuts et du code électoral de la Fédération

3- organiser les élections au cours de l'Assemblée Générale Élective au terme de son mandat au plus tard fin décembre 2021.

Or que constatent les membres actifs devant la nonchalance et les insinuations nombreuses de la 1ère responsable du CoNor pour se voir prolonger son mandat à la tête de la FIF? Des textes toujours cachés au laboratoire sans que jamais aucune communication officielle ne dise quelle est la nouvelle mouture des statuts qui seront proposés aux membres actifs, et s'ils seraient adoptés à temps pour pouvoir aller aux élections. En plus, aucune visibilité sur les élections à proprement parler quand on sait que, de la date de dépôt des dossiers des éventuels candidats à la validation de ces candidatures, en passant par la période de campagne sans oublier la possibilité de former d'éventuels recours, le chronogramme obéit à un échéancier technique strict. Alors que Dao Gabala crie à tue tête partout que les élections se tiendront le 18 Décembre prochain, l'inquiétude grandit et le doute persiste quand à la volonté réelle de cette ''envoyée'' de la FIFA de vouloir ''libérer le tabouret de la FIF'' pour le successeur légal et légitime de l'enfant de Djékanou, feu le président Augustin Sidy Diallo.

L'opinion comme les membres actifs et tous les observateurs justifient leurs points de vue, certainement que c'était pour en avoir le cœur net que le 1er magistrat du pays, son Excellence le président Alassane Ouattara a tenu à s'enquérir personnellement du dossier FIF, sans doute tout en ayant en perspective l'organisation sur la terre ivoire de la CAN 2023 sous un président démocratiquement élu à la FIF et encore mieux dans un environnement légal et légitime. Au sortir de son entretien, Dao Gabala aurait sorti des mots qui trahiraient sa pensée selon une certaine lecture. Désormais voici comment elle parle de la fin du mandat du comité de normalisation : "Notre mandat arrive THÉORIQUEMENT à la fin au 31 décembre 2021". A cela, la communication, habituelle policée de la Présidence a précisé : ''La rencontre a permis de faire le point des activités du Comité de normalisation de la FIF, d’évoquer les défis à relever et d’en appeler au rassemblement et à la mobilisation autour des Éléphants pour les deux derniers matchs de qualification pour la Coupe du monde de football, Qatar 2022.''

A moins de deux mois de la date indiquée par Dao Gabala pour la tenue des élections de la FIF, soit le 18 décembre, l'on dirait que la balle a fini de rouler pour se retrouver dans le camp des membres actifs, seuls électeurs lors de l'AGE

vendredi 22 octobre 2021

Vers la fin de sa ''mésaventure'' au CoNor-FIF : Dao Gabala veut plagier une idée de Feu le Président Sidy Diallo

 

Feu le Président Augustin Sidy Diallo a tiré sa révérence le 21 Novembre 2020 des suites de complications liées à la Covid-19, contractée quelques jours plus tôt. En pleine période pré-électorale alors que les acteurs du football ivoirien s'attendaient à élire son successeur, ses dissidents, financés, aidés, inspirés et accompagnés par des mains noires ont manœuvré pour mettre en péril le processus électoral qui suivait son cours. Avec pour couronnement, cette ingérence indigeste de la faîtière mondiale. Non seulement, la FIFA du président Gianni Infantino se positionnait avec un parti pris auréolé d'un zèle et d'un mépris absolu des textes du statut et des règlements (pourtant autrefois adoptés avec sa bénédiction et sous l'onction de ses observateurs dépêchés pour l'occasion sur Abidjan en son temps aux côtés du président Jacques Anouma). Matérialisée par l'annonce d'un comité de normalisation, alors que rien ne le justifiait, puis installé à la mi-janvier 2021 avec ses ''trois'' missions principales qui devaient consister dans le toilettage des textes, la modification de certaines parties, la mise en place d'un nouvel organe d'organisation des élections et avec pour point d'orgue l'organisation de l'Assemblée Générale Élective pour enfin libérer le plancher au plus tard le 31 Décembre 2021.

Or, que constatons-nous avec Dame Dao Gabala depuis son parachutage à la maison de verre? Que de stratagèmes, de faux-semblants, de manœuvres dilatoires doublées de farces et d'invocations de prétextes fallacieux et d'alibis incohérents pour gagner du temps et servir de la poudre aux yeux des membres actifs, qui pour certains sont excédés d'assister à ce jeu macabre de la présidente du CoNor-FIF, qui pour d'autres (ceux qui s'en enorgueillissaient et qui jubilaient à son imposition par Infantino à la place du comité exécutif élu de la FIF) déchantent amèrement et peinent à masquer leur consternation face à l'allure où va cette pseudo normalisation. Se rendant compte bien trop tard qu'ils se sont faits avoir par les discours moralisateur et accusateur de PERSONNES qui n'attendaient rien d'autre que de saisir des occasions pour faire triompher leurs intérêts personnels, pour se dégoter des postes etc. Les arguties qui avaient été agités pour vouer aux gémonies l'ex comité exécutif se sont effondrés comme beurre au soleil, laissant les pro-CoNor abusés et médusés. 

Sur la fin de sa ''mésaventure'' comme dans Wangrin de Bernard Dadié, Dao Gabala est vomie par le milieu du football, elle se sent en perte inéluctable, incapable de satisfaire les desseins ignobles de ses ''employeurs'' d'éliminer Sory et Idriss au profit d'un poulain trop fébrile pour tenir la course, ce GÉANT annoncé mais ramené à son nanisme sur le terrain, sur le théâtre des opérations. Dao Gabala, promise le temps d'un doux rêve caressé par son mentor Danho Paulin et son conseiller au carrefour de M'Pouto, sonnée K.O debout par le ministre Amichia, président du COCAN, ramené à sa vraie expression de ''parvenue'' dans le football ivoirien, tentera becs et ongles de s'accrocher aux basques de la FIF, ruminant sa VENDETTA en retardant au maximum les échéances électorales pour élire le prochain président de la FIF. Atteinte, Dao Gabala n'a plus la main, et pour montrer un air de faux-semblant de tenir la barque, elle vise le personnel de la FIF. Et comment, Madame va agiter le personnel comme l'on ferait avec des épouvantails désuets avec une cérémonie hautement pompeuse et cynique de récompense intéressée et de décoration hypocrite qu'elle s'apprêterait à décerner à des femmes braves et des hommes dignes qu'elle ne connait pas...

Il n'y a pas d'étrangers à la FIF, à part bien sûr Dao Gabala et ses sbires, là où tout le monde sait que feu le Président Sidy avait promis avant son départ de la FIF remercié tout son personnel en lui décernant des décorations pour services rendus pendant ses mandats électifs. Quand on s'était empressée de décrocher le portrait hommage d'un grand président comme ASD, on devrait s'empresser moins de lui voler son idée à titre posthume pour espérer grapiller un capital image en détresse. Madame Dao Gabala, nous nous réjouissons, faites comme le Président Augustin Sidy Diallo faisait avec son personnel qui lui a permis avec son équipe vaillante d'hommes et de femmes de valeur de remporter deux CAN. Car c'est ce qui est bon. C'est son idée, réalisez la. Et si vous ne le savez pas aussi, El Capo (c'était son sobriquet préféré) disait : " Tout s'épuise, sauf le bien que l'on fait autour de soi..." Retenez!

Vidéo de Souley de Paris contre Danho Paulin: un ministre de plus en plus gênant pour le PRADO ?



Le ministre Danho Paulin cité dans une affaire de vol et de séquestration de biens d'autrui a été sévèrement pris à partie par le cyber activiste Souley de Paris dans une vidéo devenue virale sur les réseaux sociaux. De bruits en bruits, Danho Paulin s'expose dangereusement vers la porte de sortie du gouvernement du très exigeant Alassane Ouattara. Après ses démêlés avec Feh Kessé Lambert, sa mauvaise gestion dans l'affaire de non homologation des stades du pays, son affairisme supposé ou avéré (?) dans la réhabilitation des infrastructures sportives, sa déconvenue et son recadrage qui s'en est suivi dans l'affaire des nominations au COCAN du président Amichia, sa légèreté face à l'insécurité des populations de la Commune d'Attécoubé qui souffrent le martyr des "microbes" qui ont encore tué un élève de 5è innocent et des éboulements de terrain et de maison sans que jamais cela n'émeuve le Maire-Ministre pour y apporter des solutions efficaces, aujourd'hui c'est une nouvelle accusation de vol d'argent et de biens suivi de menaces d'une dame qui défraie la chronique sur les réseaux sociaux. Vrai ou faux, toujours est-il que Danho Paulin parle beaucoup, fait trop parler de lui, et pas qu'en bien seulement, et cela risque fort de lui être dommageable au bout du compte. Car aucun autre membre du gouvernement ''Achi'' ne s'est illustré plus que ce transfuge du PDCI ces dernières semaines.

Qui sait de quoi sera accusé ou dans quoi ce sexagénaire au cuir chevelu noirci de "yomo ghanéen" va t'il s'embourber encore, dégradant au passage on ne peut plus l'image de marque des autres membres du gouvernement et la notoriété et l'honorabilité du chef de l'État, son excellence Monsieur Alassane Ouattara. Et comme on le sait, le président de la République ne s'acoquine pas longtemps des abonnés aux trivialités et autres faits divers de bas étage, l'on pourrait s'attendre à une réaction de fermeté disciplinaire pour mettre un holà final. Ainsi, comme l'ont confirmé toutes les sources sous le sceau de l'anonymat que nous avons consultés, le ministre Danho Paulin ne serait pas au bout de ses peines avec toutes ''ses'' affaires sortis sur lui. Entre la Mairie d'Attécoubé, la commune la plus insécurisée et la plus insalubre (alors que ironiquement il est à la tête de l'UVICOCI), et le Ministère des sports au Plateau, en passant par les chantiers du 4è pont, le COCAN...ce ne serait que la face visible de l'iceberg tant il y aurait vraisemblablement de quoi alimenter tout un feuilleton riche en rebondissements tout comme en intrigues dignes de grands polars américains. D'ici là, l'opinion et les yeux des observateurs scrutent dans le camp du Maire-ministre, dans l'attente d'une réaction, pour démentir, sinon sauver son honneur, du moins ce qu'il en reste encore.