mardi 26 janvier 2021

FIF-Revendication du droit de vote des clubs amateurs en AG: un projet sulfureux voué à l'échec





Plus les jours passent, les masques tombent les uns après les autres. Après que la FIFA ait montré son vrai visage en matérialisant son plan machiavélique de démettre injustement un comité exécutif élu par ses membres actifs, ils ont fini par imposer un comité de normalisation improbable. Passer cette étape de leur plan, à peine entamé le second pan de ce vaste et lugubre dédale consistant à mettre en mission ce fameux comité de normalisation via les accointances de sa responsable avec la tutelle, qu'ils ont enchaîné avec un nouveau projet.

Rivalisant d'ingéniosité plus macabre et toujours plus sinistre, ils en sont arrivés, dans leur projet de renverser le comité exécutif élu pour placer sur le perchoir du football ivoirien leur pion en le favorisant dans la compétition des élections du futur président de la Fédération Ivoirienne de Football, à inventer cette parade puérile et risible.

De quoi s'agit-il en réalité? Une petite analyse vite fait nous édifie sur la foutaise qui est derrière la cabale. Il s'agit de la volonté inique de bouleverser l'ordre établi dans le paysage des clubs de Côte d'Ivoire. On voit depuis peu des revendications et une velléité de création d'une Association des Clubs de Football Amateur. Quand on sait le nombre de clubs amateurs, et qu'il se susurre qu'ils revendiqueraient non seulement la participation mais aussi et surtout le droit de vote aux Assemblées Générales de la FIF, on devine tout naturellement les motivations cachées, les intentions réelles et les objectifs et les desseins inavoués de ce projet.

Jusque là seuls 81 membres actifs dont les 14 clubs de Ligue 1, les 24 clubs de Ligue 2, les 38 de la Division 3 et les 5 groupements d'intérêt reconnus comme tels prenaient part et siégeaient pour voter aux AG par représentativité de 2 délégués. Or le seul candidat recalé, pour lequel la FIFA a imposé son comité de normalisation qui a lui-même annoncé dans sa feuille de route qu'il allait modifier certaines parties des statuts concernant les conditions de candidatures et les articles relatifs à la qualité des membres actifs et les procédures de vote lors des élections futures. 

Si le seul candidat mal en soutien de clubs pour pouvoir briguer et remporter la présidentielle de la FIF, ce qui serait fort logique dans leur raisonnement abjecte, ce serait de bouleverser et inverser la tendance dans un collège électoral remodifié pour redonner l'avantage du nombre au poulain d'Infantino. Et dans cette aventure digne de Wangrin, l'argument fétiche qu'il brandiront ce serait qu'en tant que membre actif affilié à la FIF, pour toute prise de décision importante dont par exemple l'élection du président de la FIF, tous autant qu'ils sont (membre actif affilié à la FIF = même qualité), au nom de ce sacro-saint principe, que tous aient le droit de participer et de voter en Assemblée Générale. 

Ainsi ils réussiraient à passer comme pommade sur peau la supercherie pour faire élire leur candidat par les clubs amateurs à la place des clubs du collège électoral présent dans lequel l'homme est perdu. Ingénieux dirait-on pour vouloir faire élire leur champion. Mais forcément ignoble et honteux pour hisser une légende à la tête du football dans son propre pays. Même me comité de normalisation de Mme Dao Gabala aux ordres de la FIFA n'y pourrait rien. Le pot aux roses est découvert, l'association des clubs de football amateur est certes bienvenue, mais le projet de revendication du droit de vote en AG est un projet bidon, foireux et voué à l'échec.


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