LES 7 PÉCHÉS CAPITAUX QUI ONT ''TUÉ'' LE CANDIDAT JACQUES BERNARD ANOUMA

 

Il est plus qu'improbable pour le candidat Jacques Anouma de briguer le poste de président de la CAF vu la tournure des évènements depuis la semaine. Après une présence de près d'un quart de siècle, c'est la sortie par une toute petite porte dérobée que s'apprête à prendre Jacques Anouma. Comme l'ex patron du football ivoirien en est arrivé à cet échec cuisant au crépuscule de sa carrière? Qu'est ce qui n'a pas marché pour le candidat ivoirien pour qu'il devienne aujourd'hui persona non grata? 

Rétrospective sur un parcours en dents de scie, itinéraire d'un homme sous les feux des projecteurs, entre images publiques policées et réalités moins glamours. Chroniques de la chute d'un personnage de controverses et chapelets des 7 péchés capitaux qui ont ''tué'' le candidat Anouma à la CAF.

1. Jacques Anouma quitte la FIF en 2011 sur fond de crise avec son successeur Augustin Sidy Diallo, élu le 10 septembre 2011; il avait presque forcé l'enfant de Djékanou à démissionner après des dissensions lors du mondial 2006 sur des questions de gestion et de finances
2. Le président Anouma a mal préparé sa sortie en 2011, en même temps qu'il perd son meilleur atout, le président ivoirien déchu Laurent Gbagbo, arrêté, emprisonné puis transféré à la CPI pour plusieurs inculpations; il manque de peu d'être arrêté grâce à son amitié avec Hamed Bakayoko.
3. Novembre 2017, lors d'une interview à la RTI, Anouma tient des propos accusateurs contre Sidy Diallo et son comité exécutif dont il était également le président d'honneur; la brouille est définitivement consommée et la guerre de tranchée devient une guerre ouverte entre lui et Sidy
4. Le combat de la déstabilisation du comité exécutif du président Sidy Diallo a un nom : le G42 puis le GX, a un parrain (supposé ou réel) ; Jacques ANOUMA; c'est la cohésion de la famille du football ivoirien qui vole en éclats; désormais plus rien ne sera pareil en Éburnie du football; d'un côté on a les clubs loyalistes et fidèles à Sidy Diallo, Sory Diabaté et le comité exécutif, d'un autre côté on a les clubs putschistes, pro GX soutenus par Idriss Diallo, Malick Tohé (ex binôme de Sidy) et parrainés par Anouma
5. Après l'annonce de Sidy Diallo de ne pas briguer un nouveau mandat à sa propre succession le 29 Février 2019 à Grand Bassam, Sory Diabaté soutenu par le comité exécutif sortant et une cinquantaine de clubs se présente; en face Anouma et les clubs du GX suscitent la candidature d'Idriss Diallo; Anouma soutient à nouveau Idriss à travers des déclarations voilées, avec son club AFAD qui trône en bonne place au QG d'Idriss; pensant à son ancienne ambition de diriger un jour la CAF (après son échec cuisant face à Issa Hayatou en son temps), Anouma voulait faire élire Idriss pour le soutenir avec le parrainage de la FIF pour candidater à la CAF
6. Entre temps, la pandémie mondiale de la grave crise sanitaire liée à la maladie à corona virus dite COVID-19 est passée par là; impossible d'organiser les élections; Anouma est obligé de faire allégeance à Sidy au grand dam de son orgueil pour avoir le parrainage de la FIF du président Sidy; ce que ce dernier lui accorde à la surprise générale le 08 Novembre pour finalement décéder le 21 du même mois de covid; 
7. Suscitée sur fond de déstabilisation d'un comité exécutif qu'il détestait avec le mouvement GX, mal menée avec une équipe de campagne composée de ''loosers'', de bras cassés et de néophytes sur la scène du football continental, Anouma paye cash au finish le prix de son arrogance et sa haine viscérale contre les femmes et les hommes de valeurs sûres du foot en Côte d'Ivoire qui auraient pu lui servir d'HOMMES de réseaux pour faire le plein des voix des présidents de fédérations africaines; au lieu de cela, ce fut tout le contraire où de parfaits ''touristes'' sont allés en villégiature aux frais de la princesse sans jamais justifier et avoir ni les compétences ni les capacités à mobiliser et à convaincre ceux qui votent le président de la CAF.                                    

Voilà les 7 péchés qui ont entraîné le président Jacques Bernard Anouma dans la tourmente des élections du président de la CAF. Quand on a connu les relations entre le Président de la République, son Excellence Alassane Ouattara et feu le président Sidy Diallo qu'il appelait affectueusement ''mon neveu'', on peut d'ores et déjà présumer que la rencontre tant espérée par Anouma avec le numéro des ivoiriens ne va rien changer à la donne. C'est plié, la messe est dite. Et dire que la descente aux enfers du parrain de la déstabilisation  du football ivoirien ayant entraîné sa mise sous comité de normalisation ne fait que commencer. Des jours bien plus sombres attendent l'ancien DAF de la présidence de Laurent Gbagbo.

JACQUES ANOUMA PAYE LE PRIX DE LA DESTABILISATION DU FOOTBALL IVOIRIEN SOUS SIDY DIALLO PAR LE GX

''Le sénégalais Me Senghor, le mauritanien, Yahya et l’ivoirien Anouma respectivement 1er vice-président, 2ème vice-président et conseiller spécial de Motsepe'' : verdict implacable?, jugement avant l'heure?, sanction humaine/divine? Voici la vraie place d'Anouma, un coquille vide de conseiller, un poste de pacotille. Peu importe par quel bout ou sous quel angle on tenterait de prendre cette information, il est indéniable que la nouvelle est frustrante, offusquante même au regard de l'implication du Président Alassane Ouattara et du gouvernement ivoirien et des moyens financiers et matériels colossaux ( l'argent du contribuable, avions privés, diplomatie d'État etc.) dégagés pour permettre à Jacque Anouma de gagner les élections du président de la CAF.

Mobilisation d'anciens ministres, de personnalités (sic!), des médias, si on a lésiné sur rien, tout n'aura pas suffit. Pourquoi et comment en est-on arrivé là? Comment cet échec s'est-il dessiné sans que personnes, le 1er concerné en tête ne le voient venir? Qui sont ceux qui portaient cette candidature? Cette candidature d'Anouma, au fond, était-elle mûrie et bien ficelée? Ou n'était-ce qu'un baroud d'honneur fondé sur un égo démesuré et un orgueil revanchard? Sinon comment comprendre tout le folklore autour d'une problématique si sérieuse que la campagne pour briguer l'instance continentale du football africain?

Surtout que l'infortuné n'en était pas à son coup d'essai. De là à s'entourer de ''grands bleus'', de ''touristes'', de ''courtisans'' et de ''flagorneurs'' qui sont bons dans toutes autres choses sauf l'essentiel, à savoir battre campagne pour convaincre et ramener les voix des fédérations pour le candidat Anouma. Seules choses qui comptent à ce stade, alors que les 'gens'' qui étaient censés faire le job pour JBA faisaient figures de parfaits ''néophytes'' là où on avait besoin de cadors, de fins connaisseurs du football africain, de ses acteurs, des présidents de fédérations qui sont les décideurs en pareille circonstance.

Avec un ministre Danho Paulin ignorant des réalités du monde du football sur le continent; des deniers publics dépensés sans compter dans des villégiatures sans jamais pouvoir ramener des voix au candidat Anouma, c'est un échec patent du ministre Danho Paulin. C'est une raclée cinglante pour Jacques Anouma et ses sbires pour avoir suscité, créé, financé le GX pour déstabiliser et putscher Sidy Diallo et son comité exécutif d'alors depuis fin 2017; le président Augustin Sidy Diallo l'avait annoncé et prédit à l'avant veille de la remise de son parrainage à Jacques Anouma début novembre 2020: " Tous ceux qui m'ont combattu injustement vont tous payer chacun un à un ''. Dieu ne dort pas vraiment!

CAN U-17 : le ministre Danho Paulin a écarté Youssouf Fofana de l'encadrement des éléphanteaux

 

Youssouf ''Falikou'' FOFANA, le vainqueur de la CAN 92 au Sénégal, qui jusque-là faisait office de chef de délégation de l'équipe nationale cadette lors de son parcours qualificatif, a été purement et simplement écarté par le ministre Danho Claude Paulin au profit de 4 de ses collaborateurs.

Le super ministre du football en Côte d'Ivoire qui s'est auto proclamé nouveau responsable des sélections nationales a décidé au grand étonnement de l'encadrement administratif et technique de chasser le ''diamant noir'' de cette sélection. Lui qui, quelques semaines plus tôt avait reçu ces mêmes éléphanteaux victorieux avec le même Youssouf Fofana comme chef de délégation à l'aéroport FHB. Danho Paulin chasse Youssouf de la sélection, un technicien aguerri, un ex champion, un ancien footballeur qui a fait la fierté de la nation dans le monde entier qui faisait jusque-là un travail formidable dans l'environnement des cadets, pour envoyer en villégiature et en tourisme de ses collaborateurs dont les rôles sont douteux et et les présences aux côtés des éléphanteaux sans aucun intérêt, à part les perdiems qu'ils vont empocher.

Quel a été le péché de Youssouf Fofana pour se voir écarter? A-t-il commis un crime de lèse majesté à l'encontre du ministre Danho Paulin? Tout porte à le croire. A la vérité Danho Paulin a décidé de mener campagne de purge contre certaines personnes qu'il n'aime pas, alors qu'il ignore que Youssouf Fofana a été commis à cette tâche de par sa qualité de technicien qui apporte ses conseils avisés avec son œil
expert de fin connaisseur du football. A l'inverse, des fonctionnaires du ministère, totalement ignorants du monde du football iront fanfaronner dans les cafés des hôtels de luxe sans rien pouvoir apporter aux jeunes, simplement par la volonté du ministre Danho Paulin qui ne voit là que des raccourcis pour ''faire manger'' ses collabos du ministère. 

En clair depuis l'installation du comité de normalisation par la FIFA en remplacement du comité exécutif élu de la FIF, le ministre Danho Paulin, très impliqué, accumule maladresse contre interventionnisme béat, jusqu'à être de connivence avec Dao Gabala qu'il appelle ''ma sœur'' pour interférer dans la gestion de la FIF et des équipes nationales. Pour sûr, la mise à la touche injustement du ''diamant noir'' fait jaser dans le milieu et il se murmure que les anciens footballeurs sont très remontés contre Danho Paulin qui auraient décidé de lui faire payer cash cet impair.