lundi 22 août 2022

Après son attaque gratuite contre Sory, Roger Ouégnin ‘’vomi’’ sur les réseaux sociaux.

 

La réaction de Sory attendue après l'attaque de Roger Ouégnin à l'AG de l'Asec

La gamelle est à la hauteur de l’orgueil de l’homme. Maitre Roger Ouégnin s’est attaqué lâchement au président Sory : ‘’Je suis à la base de l’échec de Sory. Et c’est terminé pour lui’’. Choqués par ses propos, imbus de démagogie et de dédain, les internautes ont réagi très négativement face à cette ‘’attaque gratuite’’ de Colombo, l’homme à une seule ligue des champions remportée en 30 ans.

Si pour battre Sory aux élections, il a fallu 4 années de rébellion (GX), une coalition putschiste, un ‘’Comité de Normalisation’’ avec Gabala, la FIFA d’Infantino et la CAF sous perfusion de Motsepe aux ordres et mise en mission contre Sory : donc en vérité c’est Sory Diabaté le GRAND vainqueur de ces élections. Et pour masquer ses propres échecs et la descente aux enfers de l’Asec, la parade toute trouvée c’est de faire diversion en s’attaquant à Sory. Sauf que là, l’égo et l’orgueil du vieil homme acariâtre n’est pas passé, il est ‘’vomi’’ depuis sa bourde et son image en ressort amochée et écornée. Roger Ouégnin ne fait plus recette, l’Asec est agonisant, le club se meurt à petit feu.

Sory n’y est pour rien dans l’effondrement de la maison jaune et noir. Sory a été joueur de l’Asec. Il reste une référence dans le football ivoirien et sur l’échiquier continental. C’est ainsi, Sory existe et continuera d’exister, n’en déplaise à Roger 1er. Encore que pour les élections, Sory perd, mais reste majoritaire au niveau des soutiens des clubs. A 80 piges bouclées, c’est un exploit pour un vieux c** que de se montrer incapable d’entendre la voix du bon sens.

 

dimanche 14 août 2022

Tournoi des Anciens : Bedié Kouakou Guillaume donne des émotions aux populations de Daoukro.

 

Le weekend de l'assomption a connu un engouement particulier à Daoukro avec un évènement sportif d'ampleur. Il s'agit du Tournoi des Anciens organisé par Bedié Kouakou Guillaume. Tout le gratin des anciens


footballeurs locaux ont répondu présents à

l'appel de l'organisateur pour revivre et partager les émotions avec leurs populations comme d'antan. Une belle opportunité de fête et de retrouvailles où les populations ont communié fraternellement. Placé sous le haut patronage du ministre Gnamien N'Goran et sous le parrainage du président du conseil régional Traoré Kolia, l'initiateur du tournoi Guillaume Bedié a décidé d'offrir aux populations des rencontres amicales de football par les anciennes gloires locales. Pour cette première, c'est le Milan AC qui a disposé du plateau FC sur le score sans appel de deux buts à zéro tant les Milanais ont survolé cette finale et surclassant leurs adversaires du jour. Cosmos et FC commerce ont fermé la marche en finissant troisième et quatrième. Au delà du caractère purement festif et convivial, le tournoi des anciens de Daoukro a été présenté par Guillaume Bedié comme un véhicule du vivre ensemble et et un connecteur d'intégration des populations de la capitale du Iffou. Appelant les populations à faire siennes les valeurs cardinales de la cohésion sociale et de la fraternité qui ont toujours caractérisé la cité de Daoukro, Guillaume Bedié a remercié les anciens et les autorités pour leur implication et annoncé qu'il ne ménagera aucune action pour le développement et la renaissance du football local, et partant de tout ce qui contribue au bien être des populations. 

jeudi 26 mai 2022

Sory Diabaté rassemble son ''gbonhi'', ça tremble à la FIF déjà



 Le 23 avril 2022, l'A G Élective de la FIF  à Yamoussoukro sous le comité de normalisation a donné gagnant Idriss Diallo et des caciques du GX, d'anciens de l'ex comité exécutif devenus des saboteurs des actions du président Sidy Diallo. Ces élections, loin du ''fair play'' sportif, étaient d'une animosité sans pareille montrant la bassesse, l'ignominie et la fourberie de certaines gens du milieu, de décideurs d'organes internationaux et de vassaux installés et commis à la besogne. Les élections terminées, le camp Sory s'est retrouvé, 1ère rencontre depuis la défaite, le temps d'échanges intenses en émotions, de paroles fortes et surtout de bilan aux termes des élections. Ce fut l'occasion aussi d'envisager et de tracer les sillons d'un avenir radieux pour tous ces acteurs passionnés et amoureux du football. 

Loin des récriminations et des accusations fortuites, c'est un Sory Diabaté debout, fort comme jamais qui s'est présenté à ses soutiens, assumant la plénitude de la responsabilité de la défaite aux élections : " L'objectif de cette rencontre n'est pas de faire le procès de qui que ce soit. On a constitué une famille forte, restons positifs, la vie ne s'arrête pas à cette élection. Nous avons perdu, mais nos statistiques étaient bonnes; nous avons 40 (plus 1 groupement d'intérêt) clubs sur 76, donc plus de 50 % la moitié des membres actifs''. De quoi soulever des supputations, des interrogations sinon bien plus : des inquiétudes dans le camp d'en face.

Effectivement, quand Sory a avec lui 41 membres actifs, soit 50 % plus 1, il y'a de quoi faire peur car  cela représente une vraie force à troubler le sommeil des nouveaux occupants de la FIF. Et comme il fallait s'y attendre, cela n'a pas échappé aux ex pontes et parrains du GX et aux sbires du nouveau président élu Idriss Diallo. Devant la force qu'il représente, quand Sory Diabaté rassemble son ''gbonhi'', ça tremble à la FIF déjà. A quoi peut-on s'attendre? Retour de flammes? Retour à l'envoyeur? Selon un bon vieil dicton local : ''Ce qui a tué Nakraka, c'est la même chose qui va tuer Nakroko''. Le GX, ses parrains, des financiers jusqu'aux conseillers occultes qui ont tous saboté, manœuvré à la déstabilisation de l'ex comité exécutif sont prévenus : la ROUE tourne..... Pour ou contre qui? Les jours à venir nous situeront.

mercredi 25 mai 2022

FIF-Nominations (1) : Armand Gohourou, le ''tonneau vide'' parachuté Directeur Exécutif



                    Armand Gohourou faisait beaucoup de bruit au GX, or c'était un tonneau vide

Armand Gohourou, apparemment un illustre inconnu. L'homme est devenu par un concours de circonstance fortuites président du club de 3è division du village de Didier Drogba : Agir de Guibéroua. Par un jeu d'intérêt lugubre, il décide d'aller soutenir Idriss Diallo. Ensuite, il se mue en soufife des pontes et des parrains du funeste G42 (défiguré en GX) lors de la tentative de coup d'État contre Sidy Diallo fin 2017. Puis devient un des portes étendards pour ne pas dire le dindon de la farce de toutes les manœuvres de déstabilisation contre l'ex comité exécutif. Il fait partie de la délégation qui est allée porter plainte contre Sidy Diallo à la FIFA en Suisse en mars 2018 en compagnie de Roger Ouégnin, Malick Tohé et Gondo Pierre etc. Il fait le combat du GX, manipulé et instrumentalisé il vocifère, attaque, peste et vilipende jusqu'à savourer publiquement l'installation du comité de normalisation à la FIF par la FIFA-CAF sous ordre d'Infantino.

Désormais, Armand Gohourou jubile, l'avènement du CoNor-FIF, dit-il, est l'aboutissement de leur lutte depuis 2017. Contre vents et marrées, Sory perd de 2 points les élections. 23 avril 2022 Idriss Diallo est élu : le GX, le parrain, le ponte, le manitou, les têtes fortes et Armand Gohourou en fait partie sont contents, heureux de parachever la déstabilisation et le coup d'État commencé 6 ans plus tôt et qui a abouti, bien aidées par la FIFA, la CAF et Dao Gabala et sa normalisation. Tel un butin de guerre, l'heure du partage du gâteau sonne : les postes de nominations à la FIF.

Armand Gohourou est parachuté au poste stratégique de Directeur Exécutif de la Fédération Ivoirienne de Football. A première vue, on dirait circulez, il n'y a rien à voir. Sauf que non. Il y'a bel et bien un hic. Le poste de directeur exécutif de la FIF n'est pas un poste de nomination, c'est un poste de recrutement. Cela signifie qu'il obéit à un descriptif de la fiche de poste avec un profil recherché pour les candidats qui font acte de candidature. Et là où le bat blesse, c'est que le Sieur Armand Gohourou ne remplit pas le moindre critère du profil de ce poste. Ce serait peu de dire que l'homme est un analphabète moderne : Armand n'a aucun niveau ni aucun diplôme. Pis, il n'a jamais travaillé dans sa vie, lui-même se définissant et se présentant comme ''PASTEUR'' 'alors qu'il n'a fréquenté aucune école pastorale digne de ce nom). Armand Gohourou n'a jamais occupé aucun poste similaire ni dans l'administration ivoirienne, ni ailleurs, il n'a pas les aptitudes, encore moins les compétences pour endosser le costume de directeur de l'administration de la FIF. En somme, Armand Gohourou est tout sauf l'homme qu'il faut à cette place importante si ce n'est qu'il est rétribué par Idriss Diallo comme le fou du roi. 

Tout de même, plus inquiétant et risible, on apprend de sources internes concordantes que le Directeur Exécutif par défaut de la FIF serait très tôt fait remarqué par ses carences notoires en termes de connaissances de l'administration, ses limites intellectuelles et capacitaires à produire des documents administratifs nécessaires au bon fonctionnement de la FIF. A telle enseigne que ses parrains voudraient voler à son secours en mettant dans ses bottes un ''connaisseur'' et un ''compétent'' en administration qui ferait office d'homme lige pour lui pour camoufler et masquer sa médiocrité. Pour combien de temps? Quand on veut distribuer des postes comme un butin de guerre après une victoire sur fond de déstabilisation et de coup d'État, voilà le résultat : avoir un directeur exécutif incompétent, sans niveau, d'une indigence intellectuelle pitoyable comme figure représentatrice de la fédération d'un pays comme la Côte d'Ivoire qui a connu des personnalités du niveau des Silué Nomogo, Dominique Diagou, Sam Étiassé... A côté de ceux-là, Armand Gohourou fait figure de ''TONNEAU VIDE'' qui fait bruits.


mardi 22 mars 2022

Élections FIF/ Saïd Penda journaliste inconséquent diseur de mensonges?


 Après ses premières sorties sur la gestion financière de certains hauts cadres du pays, nous pensions que ce Monsieur, camerounais de nationalité, voulait traquer pour la Côte d'Ivoire des bandits en col blanc et freiner le mal pernicieux qui ruine nos économies sous les tropiques sous la forme de montages financiers bidons et de détournements.

Mais après l'épisode raté contre les magistrats qui l'ont amené à se déculotter, ainsi que la sortie contre l'Agent comptable central du Trésor qui fut un coup d'épée dans l'eau, l'on est en droit de se demander ce que valent désormais les allégations de ce pseudo journaliste d'investigation.

Sinon comment avancer depuis 2 mois des éléments compromettants contre le Sieur Sory Diabaté et être, à ce jour, à promettre ces informations dans quelques jours. Combien sommes-nous à ? nous interroger sur la conclusion des dernières vidéos de Saïd Penda, dans lesquelles il propose une coalition Sory Diabaté et Didier Drogba pour gérer la FIF? Comment peut-il envisager une entente entre Sory-Drogba, alors que ce Sory Diabaté est traité par lui-même de voleur? 

Il a peut-être compris que la seule possibilité pour Didier Drogba de siéger à la FIF, en tout cas pour les élections à venir, est de composer avec le très probable vainqueur. Sentant ses diatribes inefficaces, le mercenaire Saïd Penda tente vainement dans sa dernière sortie sur le sujet de laisser croire qu'il donnera la parole à Monsieur Sory Diabaté afin que ce dernier se défende. De quoi?

Mais diantre où sommes-nous? Après l'avoir condamné et livré à la vindicte populaire, qu'attendez vous de lui M. Penda? Sory vit à Abidjan, mais vous, vous vous êtes fait payer  un billet d'avion pour aller à Zurich en Suisse pour des informations réchauffées que vous auriez pu vérifier sur place. Non, il n'a pas votre temps. Si journaliste vous êtes, vous devriez savoir que le code de déontologie vous oblige à vérifier l'exactitude des informations que vous détenez avant publication. Vous devez aussi, pour l'équilibre de l'information, prendre son avis après votre première publication, hélas rien de tout cela.

Au lieu de cela, vous avez choisi d'agir comme un ''MERCENAIRE'', qui surgit, frappe, tue, brûle et disparaît après avoir reçu son argent. Pourquoi agit-il ainsi? Faire une demande de réaction aujourd'hui à M. Sory Diabaté n'est ce pas être inconséquent? A propos de l'argent du contribuable ivoirien comme vous aimez si bien le dire, à quelle hauteur contribuez-vous au budget de l'État de Côte d'Ivoire? M. Sory Diabaté, nous le savons, a plus de 30 ans de vie professionnelle comme cadre de société. S'il a envoyé déposer son dossier de candidature le 9 mars comme lu dans la presse, c'est qu'il dispose d'une attestation de régularité fiscale justifiant du paiement de ses impôts. Qu'en est-il de vous qui papillonnez dans entre les pays?

Nous invitons M. Sory Diabaté à ne vous accorder aucune interview, aucun signe, par ce que vous ne le méritez pas. Des hommes comme vous, on en a connu dans la presse écrite. Ils obligeaient d'honnêtes citoyens à acheter tous les numéros de leur journal à paraître. En cas de refus, ils les mettaient à la UNE de leur journal avec toutes sortes de scandales fabriqués de toutes pièces pour ternir leur image. Ces voyous des temps modernes (pour certains sous terre) sont à quémander pour avoir leur pain quotidien en salissant d'honnêtes gens. 

Le Karma, le mercenaire n'y échappe pas. A bon entendeur, salut!

mercredi 16 mars 2022

AG Élective/crise-FIF : Jacques Anouma médiateur ou pompier-pyromane? 💥 💥💥


A n'en point douter, c'est une opération de remise en selle, que pense réussir Jacques Bernard Anouma en entamant ''sa'' médiation entre les membres actifs de la FIF, les camps des candidats déclarés aux élections pour sauver la face à une Dao Gabala plongée dans un bourbier par la FIFA-CAF.

Mais Staline a dit : ''les faits sont têtus'' et ''l'histoire est un témoignage ''. Qu'est ce qui fait courir le vieux Anouma aujourd'hui, pour vouloir mener une médiation de sortie de crise, trop longtemps réclamée à cors et à cris? Où était-il et qu'a-t-il fait entre temps? Quelle crédibilité et quelle impartialité pour ce septuagénaire dont le club est partisan au conflit? Pourquoi c'est maintenant en Mars 2022 que Anouma prend son bâton de pèlerin pour réconcilier le monde du football ivoirien? Pourquoi si tard? Qu'est ce qui n'a pas marché? A quoi doit-on s'attendre ou que peut-on espérer? Anouma, le parrain-instigateur du mouvement putschiste GX aux côtés de Malick Tohé, Roger Ouégnin et Salif Bictogo, Anouma président de l'AFAD-club qui a pour vice-président Idriss Diallo candidat à la FIF, Anouma conseiller occulte de Gabala qui a menti à la CI toute entière, Anouma président d'honneur de la FIF qui a saboté et incendié Sidy Diallo jusque dans sa mort...

Jacques Anouma médiateur, c'est l'histoire du pompier pyromane. Si pour pasticher l'expression admise : les voies de Dieu sont insondables, l'on dirait bien volontiers, là, que les intentions du Diable sont inavouables. Et pourtant perceptibles. Parfaitement compréhensibles. Au fond, au regard de l'histoire des actualités récentes du football en Côte d'Ivoire, Jacques Anouma, ex président de la FIF (2002-2011), président d'honneur de la FIF sous Sidy Diallo (Sept 2011- Nov2020) est partisan, totalement décrédibilisé, mouillé jusqu'aux os mais veut tout bonnement jouer le beau rôle, se mettre en scène, camper un personnage comme dans un scénario cinématographique. Pour être sous les feux des projecteurs comme il n'a jamais digéré son départ de la FIF et son impossible ascension à la CAF, à jamais cantonné dans un rôle de conseiller spécial ignoré.

Scénario : un pyromane averti manigance pour réunir tous les ingrédients et les agents accélérateurs de la mise à feu d'une industrie afin d'y éjecter son patron, aidés en cela par des affidés sous sa coupe et abreuvés au nectar de l'Argent Dieu. Puis, sentant son plan foireux et sur le point d'être livré, décide d'endosser la tunique du médiateur pour prévenir l'hécatombe qu'il a suscité lui-même, mais en venant par-devant l'opinion, trahie, dans la blouse d'un chef pompier...

Ecce homo (voici l'homme) !


mercredi 29 décembre 2021

Le GX et la crise du Football Ivoirien : la position ‘’gênante’’ du Colonel Koné Mamadou, président de SOA et DC d'Idriss Diallo?.

 Koné Mamadou, officier supérieur, colonel de l’armée et qui occupe le poste de président de la Société Omnisports de l’Armée depuis plus de 10 ans maintenant. Club champion de Côte d’Ivoire en 2019 au terme d’une saison réussie et aboutie, les ‘’sodjas’’ (déformation voulue dans le jargon ivoirien pour dire soldiers) ont mérité leur titre de l’élite du pays.

Si l’histoire s’arrêtait là, net, on dirait : circulez, il n’y a rien à voir ! Seulement voilà, l’histoire de la SOA, du Colonel Koné Mamadou et des ‘’sodjas’’ n’est pas si banale et ordinaire comme pour n’importe quel autre club du championnat. Et pour cause ! Koné Mamadou est un militaire, officier, colonel de l’Armée. La SOA s’appelle Société Omnisports de l’Armée nationale de Côte d’Ivoire. Les ‘’sodjas’’ sont des joueurs d' une équipe de Football entièrement financée par l’Armée de Côte d’Ivoire.

Déduction faite : Koné Mamadou est le président d’une équipe qui est financée par la Côte d’Ivoire toute entière. Comment cela ? Les militaires reçoivent une solde en guise de paie. Sur cette paie de tous les militaires (Armée de Terre et Gendarmerie, Marine nationale, Armée de l’Air), soit au moins 30 mille militaires d’active et plus de 12 mille réservistes opérationnels, il est prélevé à la source de l’argent qui est une cotisation reversée à la SOA pour le fonctionnement, l’encadrement technique et administratif, les primes de match et les salaires des joueurs. Donc, en clair, l’argent du contribuable ivoirien, les impôts que paient les citoyens du pays tout entier, tombent en partie entre les mains du Colonel Koné Mamadou pour gérer et financer la SOA.

Si encore on en restait à ce niveau de lecture, cela ne choquerait personne. Mais dès que l’on a poussé l' analyse à un second niveau de lecture, le questionnement s’em-presse, le mystère s’épaissit et l’intrigue gonfle. Dès lors l’esprit interroge : à quelles modalités de fonctionnement devrait obéir une équipe comme la SOA qui participe au même titre que d’autres aux compétitions nationales ? Quelles sont ses astreintes qui découlent de son caractère particulier militaire ? Le colonel Koné peut-il prendre des libertés ‘’civiles’’ ou reste-t-il soumis à ses obligations militaires régaliennes ? Le président de la SOA est-il libre de tous ses engagements et dans toutes ses actions sans contraintes liées à son statut d’officier militaire dans l’Armée nationale ?

A l’évidence non ! Non et non ! Pour la simple et bonne raison que la SOA n’est pas une équipe civile ordinaire et son président Koné Mamadou un citoyen lambda. En plus d’être un officier de l’Armée, il occupe par délégation de pouvoir du Chef d’État-Major Général des Armées, le très rigoureux Général des Armées Doumbia Lassina la présidence de la SOA. Sans compter qu’il a en responsabilité la gestion de la manne du carburant aussi, c’est donc lui qui gère les dotations en carburant qui assurent la mobilité de tous les corps d’armée en Côte d’Ivoire. Voici un Colonel Koné Mamadou assis sur deux mines, d’or et d’argent. D’or pour le carburant de l’armée. Et d’argent, pour les ponctions des militaires pour la SOA. On imagine bien ce que ces deux positions préférentielles dans sa fonction militaire peuvent procurer comme ‘’pouvoirs’’ et ‘’rêves de puissances’’ au Colonel Koné Mamadou.

De deux, Koné Mamadou ne serait pas homme à passer incognito, comme on s’y attendrait d’hommes en tenue de sa trempe. A contrario il serait plutôt criard. A tel point qu’il ne cacherait même pas ses accointances et ses fréquentations, lui l’officier militaire. En tout cas, c’est le moins que l’on puisse dire concernant ses connexions et ses réseaux dans le sport en général et dans le football en particulier. Venons-en ! Colonel Koné Mamadou s’affiche et prend position dans la guerre de tranchée, devenue entre-temps guerre ouverte et béante qui fait rage entre les acteurs du football depuis ses prémisses en Novembre 2017.

Un mouvement subversif, de type ‘’putschiste’’ a vu le jour, sous l’appellation de G42, se revendiquant de la fameuse majorité 50% +1 pour faire tomber le comité exécutif élu d’alors à la FIF sous la seconde mandature de feu le président Augustin Sidy Diallo. Comme un ennemi tapis dans l’ombre qui surgit pour frapper par surprise dans le dos, le G42 a fomenté un coup d’État en règles, ni plus ni moins, contre Sidy Diallo et son comité exécutif d’alors, armé de chapelets de griefs et d’alibis fantaisistes qui allaient servir de fonds de commerce sino de raisons à ses velléités fratricides dans le football ivoirien. N’eût été la réactivité et la résistance de Sidy Diallo et de ses hommes forts qui furent à la hauteur des attaques, le G42 (décapité puis rebaptisé GX) serait parvenu à exécuter son plan funeste de putscher l’organe dirigeant de la FIF.

Mais là où le bât blesse, c’est que l’on trouve comme un des piliers de ces manœuvres et cette tentative de renversement de l’ordre établi démocratiquement, l’officier supérieur de l’Armée nationale. Aux côtés de pairs tout aussi animés d’esprit de coup d’État, le Colonel Koné Mamadou a donné de son temps, ses idées, son énergie et son génie militaire pour aider en tac-tic, soutenir en logistique au renversement du comité exécutif dirigé par l’ex président Sidy. Lui l’officier militaire, alors qu’il a prêté serment pour défendre la Nation et sa souveraineté, curieusement fait exactement le contraire envers la faîtière du club de l’Armée qu’il préside. Lui l’officier militaire, alors qu’il devrait prendre faits et cause pour défendre la légalité et la légitimité, contre toute attente se retrouve activiste d’un mouvement subversif à relents putschiste. Lui l’officier militaire, dont la loyauté et la rectitude ne devraient souffrir le moindre doute, fait sienne une cause improbable qui pourrait le discréditer aux yeux de la Hiérarchie militaire au plus haut sommet. Est-elle informée des agissements et des prises de position de son officier supérieur? Sait-Elle que son colonel a réussi par des tours de prestidigitations à se faire tirer au sort pour accompagner Dao Gabala à la CAN au Cameroun?

Le président de la SOA devrait observer la plus stricte neutralité sans parti pris, à plus forte raison être directeur de campagne du candidat déclaré Idriss Diallo. Alors qu'il s'affiche ostensiblement à toutes les réunions de la rébellion du GX jusqu'à aujourd'hui, il serait devenu au passage un conseiller occulte de Dame Gabala qu'il aiderait dans toutes sortes de combines et de manigances pour saboter la sortie de crise du football.

D’autant plus que selon la sagesse populaire : ‘’l’appétit vient en mangeant’’ et ''les grandes choses naissent des petites réussies'', qui saurait la prochaine étape où irait s’essayait ce Colonel si sa tentative de coup d’État au ‘’petit’’ niveau de la Fédération Ivoirienne de Football avait été couronnée de succès ? Se serait-il rassasié puis s’arrêter là ? Peut-être que oui, peut-être que non. Lors d’une de ses récentes déclarations, le CEMAT Doumbia Lassina affirmait sans ambages : ‘’Notre Armée inspire désormais confiance’’. Si ce sacré challenge est réussi, nous l’invitons à regarder du côté de son colonel qu’il a placé à la présidence de la SOA pour qui, rien n’est moins sûr.