Après
l’épopée qui a conduit les éléphants à s’adjuger la 2è place lors de la récente
CAN U-23 en Egypte, arrachant par là également une seconde qualification aux
Jeux Olympiques de Tokyo en 2020, les dirigeants de la Fédération Ivoirienne de
Football ont organisé une cérémonie de reconnaissance en l’honneur des
vice-champions d’Afrique, et par ricochet la sélection nationale olympique qui
ira défendre haut les couleurs de la nation au Japon.
C’est
vendredi dernier lors de ladite cérémonie, que prenant la parole au nom de la
faîtière, le 1er vice-président Sory Diabaté a adressé des mots
chaleureux de reconnaissance et de vives félicitations à tous les acteurs qui
ont consenti à d’énormes efforts et sacrifices ayant contribué à atteindre ces
résultats mérités. A savoir une place de vice-champions acquise de haute lutte
lors de l’édition 2019 de la CAN U 23 face aux pharaons d’Egypte, compostant du
coup leur billet qualificatif aux JO de Tokyo 2020 (la 2è après celle de 2008
avec des joueurs comme Gervinho, Kalunho, Cissé Sékou…)
Des
mots de reconnaissance qui sans doute ont trouvé des échos favorables auprès de
toutes les compétences qui ont contribué à l’atteinte de ces objectifs. Objectifs
pour l’atteinte desquels, a rappelé à bon droit le 1er
vice-président de la Fédération : « Il a fallu avoir une vision,
l’exprimer en stratégies, la traduire en actions sur le terrain afin de les
mettre en œuvre. » Comme pour corroborer son propos, Sory Diabaté
a retracé l’historique, comme piqûre de rappel, pour prendre le contrepied de
certains esprits chagrins qui critiquent assez souvent vainement le manque de
vision et la limite de stratégies des autorités fédérales. A contrario,
l’orateur du jour, comme à l’accoutumée, a battu en brèche les arguments des
critiques, avec un récital des résultats obtenus ; entres autres depuis
2012 avec Kamara Ibrahim, coach des U-17, un travail colossal de détection et
de présélection d’équipes de jeunes talents compétitives qui, après maintes
participations à des tournois internationaux, qui aura réussi l’exploit non
seulement de qualifier une sélection nationale des U-17 mais surtout de
remporter cette CAN 2013 au Maroc.
Offrant à la Côte d’Ivoire son tout 1er trophée en équipe nationale
jeunes du football ivoirien. Et de citer un autre laurier glané, non des
moindres, le prestigieux tournoi de Montaigu,
véritable antichambre de présélection des équipes nationales de jeunes, qui
consacrera une nouvelle génération de jeunes pétris de talents tels Willy Braciano,
Drissa Doumbia, Beba Lamine et Dao Youssouf comme meilleur buteur de l’édition
2014. La suite logique découlant sur la qualification à la CAN 2015 des juniors, fruit d’une synergie de stratégies et
d’actions de la part de dirigeants et de techniciens rompus à la tâche. De
cette campagne sont sortis des jeunes talents détectés qui aujourd’hui, pour
certains, montent en équipe 1ère : ils ont pour noms Ghislain
Konan, Ibrahim Sangaré, Nicolas Pépé… Toujours selon Sory Diabaté, les
participations régulières aux tournois d’envergure de nos sélections jeunes
sont les preuves implacables qui renvoient à leurs classes ceux qui tentent de
faire croire qu’il n’y a pas de travail au niveau du football des jeunes en CI,
pire qu’il n’y aurait pas non plus de résultats. En sa qualité de président des
sélections nationales, Sory Diabaté a dit devant l’auditoire toute la vision
des dirigeants de la FIF, la volonté du comité exécutif dirigé par le président
Sidy Diallo de ne lésiner sur aucuns moyens ni rechigner aucuns efforts pour
continuer à développer le football ivoirien à tous les échelons. A commencer
par le football dans les catégories jeunes jusqu’aux seniors, sans exclure les
dames. Les tournois de Toulon en 2017 qui ont révélé et permis d’intégrer les
joueurs Amani Lazare, Edgar Dakoi, où les éléphanteaux finissent 2ème
face à l’Angleterre et la participation avec brio du même groupe aux jeux de la
Francophonie à domicile où ils terminent médaillés d’argent derrière le Maroc
sont autant de preuves qui attestent, si besoin était, la vision, les
stratégies et les actions menées qui développent et font gagner le football
ivoirien tout en assurant la relève en équipe A.
Par
ailleurs, le 1er vice-président a rappelé l’arrivée des Christian
Kouamé, des Kouadio Dabila, Christ Eboué et autres depuis Mars 2018 à Beauvais
qui consacre le groupe pour l’aventure en terre égyptienne ; il n’a pas
manqué l’occasion d’asséner aux détracteurs du comité exécutif dirigé par Sidy
Diallo, que la qualification puis le parcours exemplaire des U-23 est le fruit
d’une planification et d’un suivi rigoureux durant des années pour aboutir aux
bons résultats en sélection. Comme pour dire que la Côte d’Ivoire gagne, et
selon ses dirigeants, la FIF n’entend point s’arrêter en si bons chemins.
Comme
au début de son allocution, l’orateur du jour a tenu tout particulièrement à
saluer le staff technique et médical. En l’occurrence le coach Haïdara
Souhalio, le docteur Lacroix, Herman Kassé. Les dirigeants-encadreurs tels
Hervé Siaba, Bakayoko Ibrahim ex capitaine des éléphants et 1ère
gloire ivoirienne de l’Olympique de Marseille remerciés pour leur disponibilité
au service du développement du football ivoirien. Pour clore son allocution, le
président Sory a remercié les clubs ayant mis à disposition leurs joueurs dans
une période non protégée par les dates FIFA avant de demander au capitaine
Ismaël Diallo de transmettre toutes la reconnaissance, l’encouragement et les
félicitations de la FIF et de la Ci à ses coéquipiers absents ce jour avant de
les inviter au don de soi pour défendre et hisser haut le drapeau de la nation.
La
campagne des J O 2020 pour les éléphants olympiques au pays du soleil levant
devra débuter par un match amical le 20 Mars prochain contre les japonais.
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