mardi 3 décembre 2019

ELECTION A LA FIF: LA MORT PRÉMATURÉE DE LA PROPAGANDE DROGBA

Dans quelques semaines, il y'aura les élections à la présidence de la FIF. Entre candidats annoncés et candidats déclarés, certains affûtent leurs armes et leurs stratégies dans leurs différents états-majors.
Didier Drogba, Eugène Marie Diomandé, Idriss Diallo, Malick Tohé ou encore Salif Bictogo. Si le dernier cité a lui déjà mordu la poussière face à l'actuel président sortant Sidy Diallo, celui dont l'annonce de la candidature a cristallisé les attentions reste Didier Drogba. Pour deux raisons essentielles: footballeur de classe mondiale avec un palmarès élogieux et capitaine de la sélection nationale au sein de la génération dorée des éléphants.
Effet d'annonce? Buzz? L'alchimie ne semble peut-être pas emballer sur le terrain comme l'opinion aurait pu s'y attendre. L'engouement, l'engagement, la mobilisation sont là. Mais là où le bas blesse, ils ne se trouvent pas là où l'on s'attendait à les voir...C'est à dire, non pas seulement dans la ferveur d'une opinion  novice, mais comme on le dit, chez les hommes du MILIEU. Justement ces hommes forts qui font foi dans le football ivoirien. Ces personnes qui comptent, ces influenceurs du monde du football local, ces acteurs clés, ces décideurs...Bref les mandants, c'est à dire les présidents des membres actifs qui sont les seuls habilités à élire le président de la Fédération Ivoirienne de Football.
Or donc Drogba pourrait voir ses rêves de briguer la FIF ou d'en devenir son président renvoyés aux calandres grecques. Si les choses en restaient en l'état actuel, le faible niveau de mobilisation de Drogba au sein des décideurs que sont les présidents des membres actifs, qu'on envisagerait difficilement comment Drogba arriverait à ses fins.
D'ailleurs, pour preuve, le 1er grand test lors des rencontres avec les clubs de différentes divisions, Drogba a dû se rendre compte de qu'ont pu le faire payer le prix de sa méconnaissance du milieu des présidents de clubs, de l'amateurisme et du manque de compétence de ses hommes de main sur le terrain. Des Eric Monnet, des Choilio Diomandé, des Adam Kahil et consorts sont plus des larbins que des hommes du sérail capables de mobiliser dans le milieu. En plus qu gros handicap qu'ils ne sont pas eux-mêmes présidents ni dirigeants de clubs, leurs rêves vendus à prix fort vont inexorablement conduire Didier Drogba dans un dédale chaotique.
A la vérité, Drogba a beau être une légende, un porte étendard, un ambassadeur qui présente même la cérémonie de remise du Ballon d'Or de France Football, sur le terrain du football local dans son propre pays il reste un NAIN.

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