mardi 7 janvier 2020

ARMAND GOHOUROU : LA DESCENTE AUX ENFERS DE L’EX-PORTE ÉTENDARD DU DÉFUNT G X



Mouvement contestataire qui revendiquait le départ de Sidy Diallo et son comité exécutif depuis fin 2017, le GX avait pour pontes Roger Ouégnin, Salif Bictogo, Armand Gohourou ; ce dernier cité est actuellement pris dans la tourmente et connait une descente aux enfers après avoir été reconnu coupable de corruption aggravée et sanctionné par les autorités fédérales de 5 ans d’interdiction des stades et de bannissement de toutes activités liées au football.

Souvent si on voudrait se battre contre l’imposture et vouloir rétablir la vérité de la justice, le temps à lui, comme sous l’impulsion d’une force invisible, se charge de mener la bataille pour la cause juste et ainsi livrer au grand jour la forfaiture, le mensonge et la corruption. C’est le cas de le croire, on y est même forcé par le caractère inattendu et surprenant de la tournure que prend souvent la version de l’histoire qui met à nu les vraies faces cachées et hideuses de ceux qui s’étaient revêtus du vernis policé de la pseudo rectitude, ceux qui s’étaient recouverts d’un manteau blanc de neige arborant aux yeux de l’opinion trahie et abusée les traits de moralité, d’éthique…

Et pourtant ! Or donc, tout cet apparat ne reposait que sur du pipo, du faux, du mensonge. Or donc, tout cela ne laissait présager que troubles et sédition. Or donc, le ‘’TEMPS’’ ne suspendrait jamais son vol sans avoir pris sur lui de livrer au grand jour la mascarade, la tricherie, la corruption. C’est bien évidemment ce dont il est question. Corruption, tricherie, mascarade. On peut tromper une partie de l’opinion tout le temps, toute l’opinion une partie du temps, jamais les deux à la fois, puisque le temps nous fera voir enfin sous notre vrai visage : chassez le naturel, il revient au galop !
Ceux qui s’étaient érigés en donneurs de leçons, ne manquant la moindre occasion de faire la morale aux dirigeants de la FIF, avec en tête le président du comité exécutif Sidy Diallo doivent revoir leurs copies. Un des pontes de cet acharnement futile mué sous forme de mouvement putschiste dénommé ‘’G X’’, Armand Gohourou un personnage haut en couleurs vient d’étaler à la face du monde et dans l’opinion sportive ivoirienne qu’il ne possédait pas une seule once de bonnes vertus. Alors qu’il en revendiquait tant, qu’il fustigeait l’administration actuelle de la FIF de pas en avoir, décriant bien à son aise la gestion de ses dirigeants.

Depuis 2017 qu’il criait sur tous les toits, ce président du club ‘Agir de Guibéroua’ vient d’être pris la main dans le sac, en flagrant délit de corruption du corps arbitral commis pour officier une rencontre de football qui devait opposer son club à un autre. Sa tentative de soudoyer les arbitres ayant été mise à nu, et fait comme un rat, il verse dans le déni, la fuite en avant, le faux fuyant comme caractéristiques typiques de toutes autres personnages déjà convaincus de faits graves similaires. Attitude également de toutes ces personnes sans vergogne et corrompus jusqu’à la moelle. C’est à perdre la raison et à ne rien comprendre qu’un tel homme sulfureux pris sur les faits établis, prouvés, rapportés en procès-verbaux certifiés, sanctionné continue de se ridiculiser aux yeux du monde. Lui qui faisait la morale a été tout bonnement renvoyé à ses classes pour réapprendre les bases du football moderne propre qui n’a que faire de corrompus dans son genre. Si la sanction dont il a écopé semble la réponse la mieux adaptée à cette atteinte à l’intégrité du football ivoirien, c’est un acte hautement grave qu’un président de club se livre à cette pratique qui, au-delà de sa personne, porte aussi atteinte à toute la classe dirigeante sur laquelle il jette l’opprobre, la honte.




Armand Gohourou ne mérite pas d’être président de club de football en CI. Armand Gohourou ne mérite pas d’être dirigeant de football en CI. Armand Gohourou ne mérite plus jamais de venir prôner des vertus dans le débat de la gestion de football. Armand Gohourou a déshonoré le football et la corporation dans son ensemble d’autant qu’il a été établi sans doute raisonnable qu’il est corrompu. Selon le mot d’un sage : « Avouer qu’on a eu tort, c’est prouver modestement qu’on devient plus raisonnable ». Armand Gohourou raisonnable ? Si on pouvait en douter, ses récents propos de déni confortent dans le contraire. En espérant que les cinq prochaines années de son interdiction des stades et de son bannissement de toutes activités liées au football lui laisseront suffisamment de temps pour intégrer des notions de base de vertus telles la rectitude, la droiture, l’éthique sportive…

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