Mouvement
contestataire qui revendiquait le départ de Sidy Diallo et son comité exécutif
depuis fin 2017, le GX avait pour pontes Roger Ouégnin, Salif Bictogo, Armand
Gohourou ; ce dernier cité est actuellement pris dans la tourmente et
connait une descente aux enfers après avoir été reconnu coupable de corruption
aggravée et sanctionné par les autorités fédérales de 5 ans d’interdiction des
stades et de bannissement de toutes activités liées au football.
Souvent si on voudrait se battre contre l’imposture et
vouloir rétablir la vérité de la justice, le temps à lui, comme sous
l’impulsion d’une force invisible, se charge de mener la bataille pour la cause
juste et ainsi livrer au grand jour la forfaiture, le mensonge et la
corruption. C’est le cas de le croire, on y est même forcé par le caractère
inattendu et surprenant de la tournure que prend souvent la version de
l’histoire qui met à nu les vraies faces cachées et hideuses de ceux qui
s’étaient revêtus du vernis policé de la pseudo rectitude, ceux qui s’étaient
recouverts d’un manteau blanc de neige arborant aux yeux de l’opinion trahie et
abusée les traits de moralité, d’éthique…
Et pourtant ! Or donc, tout cet apparat ne reposait que
sur du pipo, du faux, du mensonge. Or donc, tout cela ne laissait présager que
troubles et sédition. Or donc, le ‘’TEMPS’’ ne suspendrait jamais son vol sans
avoir pris sur lui de livrer au grand jour la mascarade, la tricherie, la
corruption. C’est bien évidemment ce dont il est question. Corruption,
tricherie, mascarade. On peut tromper une partie de l’opinion tout le temps,
toute l’opinion une partie du temps, jamais les deux à la fois, puisque le
temps nous fera voir enfin sous notre vrai visage : chassez le naturel, il
revient au galop !
Ceux qui s’étaient érigés en donneurs de leçons, ne manquant
la moindre occasion de faire la morale aux dirigeants de la FIF, avec en tête
le président du comité exécutif Sidy Diallo doivent revoir leurs copies. Un des
pontes de cet acharnement futile mué sous forme de mouvement putschiste dénommé
‘’G X’’, Armand Gohourou un personnage haut en couleurs vient d’étaler à la
face du monde et dans l’opinion sportive ivoirienne qu’il ne possédait pas une
seule once de bonnes vertus. Alors qu’il en revendiquait tant, qu’il fustigeait
l’administration actuelle de la FIF de pas en avoir, décriant bien à son aise
la gestion de ses dirigeants.
Depuis 2017 qu’il criait sur tous les toits, ce président du
club ‘Agir de Guibéroua’ vient d’être pris la main dans le sac, en flagrant
délit de corruption du corps arbitral commis pour officier une rencontre de
football qui devait opposer son club à un autre. Sa tentative de soudoyer les
arbitres ayant été mise à nu, et fait comme un rat, il verse dans le déni, la
fuite en avant, le faux fuyant comme caractéristiques typiques de toutes autres
personnages déjà convaincus de faits graves similaires. Attitude également de
toutes ces personnes sans vergogne et corrompus jusqu’à la moelle. C’est à
perdre la raison et à ne rien comprendre qu’un tel homme sulfureux pris sur les
faits établis, prouvés, rapportés en procès-verbaux certifiés, sanctionné
continue de se ridiculiser aux yeux du monde. Lui qui faisait la morale a été
tout bonnement renvoyé à ses classes pour réapprendre les bases du football
moderne propre qui n’a que faire de corrompus dans son genre. Si la sanction
dont il a écopé semble la réponse la mieux adaptée à cette atteinte à
l’intégrité du football ivoirien, c’est un acte hautement grave qu’un président
de club se livre à cette pratique qui, au-delà de sa personne, porte aussi
atteinte à toute la classe dirigeante sur laquelle il jette l’opprobre, la
honte.
Armand Gohourou ne mérite pas d’être président de club de
football en CI. Armand Gohourou ne mérite pas d’être dirigeant de football en
CI. Armand Gohourou ne mérite plus jamais de venir prôner des vertus dans le
débat de la gestion de football. Armand Gohourou a déshonoré le football et la
corporation dans son ensemble d’autant qu’il a été établi sans doute
raisonnable qu’il est corrompu. Selon le mot d’un sage : « Avouer qu’on a eu tort, c’est
prouver modestement qu’on devient plus raisonnable ». Armand Gohourou
raisonnable ? Si on pouvait en douter, ses récents propos de déni
confortent dans le contraire. En espérant que les cinq prochaines années de son
interdiction des stades et de son bannissement de toutes activités liées au
football lui laisseront suffisamment de temps pour intégrer des notions de base
de vertus telles la rectitude, la droiture, l’éthique sportive…
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