lundi 27 janvier 2020

L' Asec : Roger Ouégnin et la théorie de l'arbre qui cache la Forêt


Comme lors de la phase aller du championnat, l'Asec est aux couleurs de mimosas des plus pales et des plus fanés. En vérité, les actionnaires ne pouvaient rêver pire début d'année. Eux à qui le ''Grand Manitou'' avait vendu des rêves de gloire, de grandeur, de victoires et de trophées. Ont vite déchanté, rattrapés par les errances de celui qui s’agrippe à la barque jaune et noir, mais qui la tient qu'aux forceps. Or comme dit le dicton, qui tangue, tangue, finit par sombrer. Et si le titre ne s'est peut-être pas encore définitivement éloigné, tous les effets d'annonce de la part de ''Maître'' n'auront été pour les actionnaires, ces fiers mimos, que des vues de l'esprit, de la poudre aux yeux.
Que se passe-t-il à l'Asec? Comment ce ''grand'' club africain  a-t-il réussit l'exploit de devenir si quelconque en championnat et quasi-inexistant sur la scène continentale? Comment Maître Roger Ouégnin peut-il justifier ses échecs et ces contre-performances de son équipe face aux supporters chaque fois médusés? Lui qui, d'ordinaire est si âpre à relever les tares chez les autres. L'homme qui justifie ses échecs par le fait de l'administration de la fédération, par le fait de Sidy Diallo, par le fait des autres, sans que jamais il n'ait, lui, une once de responsabilité et de culpabilité.
La dernière humiliation en date, une fessée dominicale en 1ère journée de la phase retour de la Lonaci Ligue 1 de la part de valeureux et conquérants joueurs du modeste club pensionnaire de notre championnat, le Racing Club d'Abidjan. Il faut se poser les bonnes questions. Maître Roger fut un très grand président. Face à des Zinsou. Il a construit l'Asec. Il a gagné des titres. Il a apporté à la Côte d'Ivoire. C'est vrai. Mais..."Colombo" a atteint son seuil d'incompétence. Il est dépassé. Car 30 ans d'auto-célébration dans un film, 30 ans de critiques futiles contre les administrations de la fédération, c'est finalement l'arbre qui cache la forêt. A la vérité, les mimosas le savent, les supporters ne le savent que trop, l'opinion n'a n'en que la gorge nouée : si le plafond de verre est atteint, auront-ils l'audace et la sagacité de le briser. Il nous vient à l'esprit de parodier l'appel du philosophe : " ACTIONNAIRES DE TOUS BORDS, UNISSEZ VOUS, BATTEZ VOUS POUR LIBÉRER L' ASEC DES GRIFFES DE ROGER OUEGNIN"

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire