lundi 10 février 2020

CAN DES 4 ANS : VERS UN DEVOIR DE RÉVOLUTION DE PALAIS !

Depuis plus d'une semaine, l'actualité continentale du football tourne autour de la question de changement de périodicité de la CAN. Ainsi, la CAN pourrait définitivement avoir lieu chaque 4 ans. Avec en prime le retour de la compétition en Janvier après qu'on ait vendu à l'opinion la ''fabuleuse'' idée que le meilleur moment pour l'organiser était l'été (?). Ce soi-disant 'été africain', qui éviterait d'exposer les footballeurs africains, notamment les professionnels évoluant dans les championnats occidentaux,  aux conflits liés à la question de leur libération par leurs clubs.
Pour ce faire, lors d'un symposium organisé à grands frais et en grande pompe par le comité exécutif d'un Ahmad Ahmad nouveau président de la CAF, des légendes et des ex gloires du football ainsi que des journalistes, spécialistes et experts en tout genre ont justifié, en suant sang et eau que ce changement était la meilleure chose à faire pour  la réussite de la CAN et le développement du football sur le continent.
Or, que constatons nous aujourd'hui? Qu'est ce qui est en train de se passer entre la FIFA d'Infantino et la CAF d'Ahmad? Sinon, comment comprendre ces prises de position ambiguës de légendes de notre football qui s'apparentent davantage à un senatus consulte ?
Ceux que la CAF et la FIFA nomment ambassadeurs du football, techniciens lors de missions de supervisions et/ou d'inspection, hier qui saluaient une décision historique de haute portée de changer la date à laquelle se tenait la CAN, les mêmes experts en voltiges idéaux sont utilisés aujourd'hui encore pour nous faire une pommade double : soutenir et entériner l'inféodation de la CAF sous tutelle de la FIFA, saupoudrer et manipuler l'opinion africaine sportive pour lui faire avaler la pilule de sa CAN chaque 4 ans, qui plus est, de nouveau ou à l'ancienne en Janvier-Février. En pratique, si la cabale planifiée et orchestrée passe comme lettre à la poste, l'annonce aussitôt faite et adoptée avant ou pendant la CAN 2021 au Cameroun, c'est al Côte d'Ivoire qui risque de voir l'organisation de sa CAN, initialement prévue pour 2021, se tenir ''possiblement'' à l'horizon 2025 et pour la Guinée ''probablement'' en 2029.
Voilà la double mission, disons la sale besogne qu'auraient décider de jouer contre l'Afrique des fils à ELLE sans trop de scrupules, plus attachés à leurs intérêts nombrilistes qu'à l'intérêt supérieur du football d'Afrique. Car désormais une nuance claire et nette s'impose, la nouvelle frontière entre un football africain dont les pseudo avantages sont exhibés comme un épouvantail désuet, se démarque du football d'Afrique qui pense continent, qui pense intérêt général supérieur des joueurs et des peuples africains.
La CAN n'est pas la Coupe des nations d'Asie, ni la Copa América encore moins la Coupe d'Europe des Nations. La CAN, ce sont ces moments d'intenses émotions que vivent plus d'un demi milliard de femmes, d'hommes, d'enfants et de jeunes qui veulent dans un élan patriotique voir leurs stars, leurs idoles défendre le drapeau de la nation. Et si changement de périodicité il devrait y avoir, cela devrait innerver de l'intérieur, à l'initiative propre et indépendante des seuls africains. Pas une injonction, fût-elle la plus belle pensée du siècle, d'un individu contre un continent. Qui a commis pour seule faute l'inadvertance de n'avoir pas su faire barrage à temps à la ruse et la malice de gens sans foi ni loi qui ont usurpé les rênes de la CAF, et qui, aujourd'hui en véritables suppôts, sont en train de la ''BAZARDER''. Tout bien considéré, le temps de l'appel des consciences vient.
Le temps de l'appel des consciences marche !
Le temps de l'appel des consciences court !
Le temps de l'appel des consciences vole !
Vers un devoir de révolution de palais de "Nôtre" CAF pour ne pas qu'elle soit ''Leur'' CAF.

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