mercredi 29 décembre 2021

Le GX et la crise du Football Ivoirien : la position ‘’gênante’’ du Colonel Koné Mamadou, président de SOA et DC d'Idriss Diallo?.

 Koné Mamadou, officier supérieur, colonel de l’armée et qui occupe le poste de président de la Société Omnisports de l’Armée depuis plus de 10 ans maintenant. Club champion de Côte d’Ivoire en 2019 au terme d’une saison réussie et aboutie, les ‘’sodjas’’ (déformation voulue dans le jargon ivoirien pour dire soldiers) ont mérité leur titre de l’élite du pays.

Si l’histoire s’arrêtait là, net, on dirait : circulez, il n’y a rien à voir ! Seulement voilà, l’histoire de la SOA, du Colonel Koné Mamadou et des ‘’sodjas’’ n’est pas si banale et ordinaire comme pour n’importe quel autre club du championnat. Et pour cause ! Koné Mamadou est un militaire, officier, colonel de l’Armée. La SOA s’appelle Société Omnisports de l’Armée nationale de Côte d’Ivoire. Les ‘’sodjas’’ sont des joueurs d' une équipe de Football entièrement financée par l’Armée de Côte d’Ivoire.

Déduction faite : Koné Mamadou est le président d’une équipe qui est financée par la Côte d’Ivoire toute entière. Comment cela ? Les militaires reçoivent une solde en guise de paie. Sur cette paie de tous les militaires (Armée de Terre et Gendarmerie, Marine nationale, Armée de l’Air), soit au moins 30 mille militaires d’active et plus de 12 mille réservistes opérationnels, il est prélevé à la source de l’argent qui est une cotisation reversée à la SOA pour le fonctionnement, l’encadrement technique et administratif, les primes de match et les salaires des joueurs. Donc, en clair, l’argent du contribuable ivoirien, les impôts que paient les citoyens du pays tout entier, tombent en partie entre les mains du Colonel Koné Mamadou pour gérer et financer la SOA.

Si encore on en restait à ce niveau de lecture, cela ne choquerait personne. Mais dès que l’on a poussé l' analyse à un second niveau de lecture, le questionnement s’em-presse, le mystère s’épaissit et l’intrigue gonfle. Dès lors l’esprit interroge : à quelles modalités de fonctionnement devrait obéir une équipe comme la SOA qui participe au même titre que d’autres aux compétitions nationales ? Quelles sont ses astreintes qui découlent de son caractère particulier militaire ? Le colonel Koné peut-il prendre des libertés ‘’civiles’’ ou reste-t-il soumis à ses obligations militaires régaliennes ? Le président de la SOA est-il libre de tous ses engagements et dans toutes ses actions sans contraintes liées à son statut d’officier militaire dans l’Armée nationale ?

A l’évidence non ! Non et non ! Pour la simple et bonne raison que la SOA n’est pas une équipe civile ordinaire et son président Koné Mamadou un citoyen lambda. En plus d’être un officier de l’Armée, il occupe par délégation de pouvoir du Chef d’État-Major Général des Armées, le très rigoureux Général des Armées Doumbia Lassina la présidence de la SOA. Sans compter qu’il a en responsabilité la gestion de la manne du carburant aussi, c’est donc lui qui gère les dotations en carburant qui assurent la mobilité de tous les corps d’armée en Côte d’Ivoire. Voici un Colonel Koné Mamadou assis sur deux mines, d’or et d’argent. D’or pour le carburant de l’armée. Et d’argent, pour les ponctions des militaires pour la SOA. On imagine bien ce que ces deux positions préférentielles dans sa fonction militaire peuvent procurer comme ‘’pouvoirs’’ et ‘’rêves de puissances’’ au Colonel Koné Mamadou.

De deux, Koné Mamadou ne serait pas homme à passer incognito, comme on s’y attendrait d’hommes en tenue de sa trempe. A contrario il serait plutôt criard. A tel point qu’il ne cacherait même pas ses accointances et ses fréquentations, lui l’officier militaire. En tout cas, c’est le moins que l’on puisse dire concernant ses connexions et ses réseaux dans le sport en général et dans le football en particulier. Venons-en ! Colonel Koné Mamadou s’affiche et prend position dans la guerre de tranchée, devenue entre-temps guerre ouverte et béante qui fait rage entre les acteurs du football depuis ses prémisses en Novembre 2017.

Un mouvement subversif, de type ‘’putschiste’’ a vu le jour, sous l’appellation de G42, se revendiquant de la fameuse majorité 50% +1 pour faire tomber le comité exécutif élu d’alors à la FIF sous la seconde mandature de feu le président Augustin Sidy Diallo. Comme un ennemi tapis dans l’ombre qui surgit pour frapper par surprise dans le dos, le G42 a fomenté un coup d’État en règles, ni plus ni moins, contre Sidy Diallo et son comité exécutif d’alors, armé de chapelets de griefs et d’alibis fantaisistes qui allaient servir de fonds de commerce sino de raisons à ses velléités fratricides dans le football ivoirien. N’eût été la réactivité et la résistance de Sidy Diallo et de ses hommes forts qui furent à la hauteur des attaques, le G42 (décapité puis rebaptisé GX) serait parvenu à exécuter son plan funeste de putscher l’organe dirigeant de la FIF.

Mais là où le bât blesse, c’est que l’on trouve comme un des piliers de ces manœuvres et cette tentative de renversement de l’ordre établi démocratiquement, l’officier supérieur de l’Armée nationale. Aux côtés de pairs tout aussi animés d’esprit de coup d’État, le Colonel Koné Mamadou a donné de son temps, ses idées, son énergie et son génie militaire pour aider en tac-tic, soutenir en logistique au renversement du comité exécutif dirigé par l’ex président Sidy. Lui l’officier militaire, alors qu’il a prêté serment pour défendre la Nation et sa souveraineté, curieusement fait exactement le contraire envers la faîtière du club de l’Armée qu’il préside. Lui l’officier militaire, alors qu’il devrait prendre faits et cause pour défendre la légalité et la légitimité, contre toute attente se retrouve activiste d’un mouvement subversif à relents putschiste. Lui l’officier militaire, dont la loyauté et la rectitude ne devraient souffrir le moindre doute, fait sienne une cause improbable qui pourrait le discréditer aux yeux de la Hiérarchie militaire au plus haut sommet. Est-elle informée des agissements et des prises de position de son officier supérieur? Sait-Elle que son colonel a réussi par des tours de prestidigitations à se faire tirer au sort pour accompagner Dao Gabala à la CAN au Cameroun?

Le président de la SOA devrait observer la plus stricte neutralité sans parti pris, à plus forte raison être directeur de campagne du candidat déclaré Idriss Diallo. Alors qu'il s'affiche ostensiblement à toutes les réunions de la rébellion du GX jusqu'à aujourd'hui, il serait devenu au passage un conseiller occulte de Dame Gabala qu'il aiderait dans toutes sortes de combines et de manigances pour saboter la sortie de crise du football.

D’autant plus que selon la sagesse populaire : ‘’l’appétit vient en mangeant’’ et ''les grandes choses naissent des petites réussies'', qui saurait la prochaine étape où irait s’essayait ce Colonel si sa tentative de coup d’État au ‘’petit’’ niveau de la Fédération Ivoirienne de Football avait été couronnée de succès ? Se serait-il rassasié puis s’arrêter là ? Peut-être que oui, peut-être que non. Lors d’une de ses récentes déclarations, le CEMAT Doumbia Lassina affirmait sans ambages : ‘’Notre Armée inspire désormais confiance’’. Si ce sacré challenge est réussi, nous l’invitons à regarder du côté de son colonel qu’il a placé à la présidence de la SOA pour qui, rien n’est moins sûr.

 


Exclusif : le feu couve entre Danho Paulin et Amichia François autour de la gestion du COCAN 2023⚽🔥😤

Depuis la nouvelle mouture du COCAN, Danho Paulin rumine sa vengeance

C'est un bien triste spectacle que se voit imposée la Côte d'Ivoire par son Ministre des Sports. En témoigne cette passe d'armes entre le ministre Danho Paulin et le président du COCAN Amichia François. La cause, la rengaine du 1er cité après avoir mordu la poussière face au refus poli d'Amichia de modifier l'ossature du COCAN selon sa volonté d'y intégrer ses amis Jacques Anouma et Dao Gabala. Depuis lors, le Ministre Danho Paulin et le Ministre Président du COCAN François Amichia sont à couteaux tirés. Le moins que l'on puisse dire, c'est que les deux hommes, qui ont tous deux occupé le portefeuille de Ministre en charge des Sports, se regardent en chiens de faïence. Les deux hommes se sont livrés et continuent de se livrer une guerre larvée. Par médias interposés. Par états-majors adverses. Par stratégies opposées. Chacun avec ses hommes. Chacun avec son plan. Chacun dans sa logique propre. Chacun avec ses leviers d'action.

L'on se souvient, il y'a à peine quelques semaines, de cette scène cocasse où le Premier Ministre actuel Achi Patrick, a dû monter au créneau pour rappeler à l'ordre ses deux ministres pour mettre un terme à cette cacophonie d'où Amichia a été conforté dans sa position alors que Danho Paulin l'aurait vécu comme une véritable déculottée devant la tutelle administrative et financière et face à la Nation. On se souvient des mots du premier ministre Patrick Achi: " Ce n'est pas tolérable et ce n'est pas acceptable que l'on puisse assister à de pareils comportements qui ternissent l'image du pays et sa crédibilité. Je voudrais saisir cette opportunité pour dire à mes deux ministres que je ne pourrai pas (...) en tant que premier ministre, accepter que ce genre de comportement à nouveau se répète. Cela va être nécessairement, dans ces circonstances, suivi de sanctions immédiates''.

Depuis lors, cette façon de trancher aurait été vécue par Danho Paulin comme une humiliation, comme la solution de la honte selon des sources concordantes. Après Kessé Feh Lambert, c'est la tête d'Amichia que Danho voudrait accrocher à son tableau de chasse. Ainsi, le Député-Maire de la commune la plus sale du district d'Abidjan, à en croire ses proches, ruminerait depuis lors sa ''vendetta'' et chercherait par tous moyens à faire ''payer'' à Amichia son crime de lèse-majesté, outré tout ministre qu'il ait été, d'avoir échoué à placer ses ''pions" Jacques Anouma et Dao Gabala (qu'il a coopté pour la FIFA au CoNor-FIF) pour contrôler le COCAN. La visite de travail récente de la mission de la CAF fût l'occasion toute trouvée pour le Ministre de remettre le couvert. Cette fois-ci, plus grave encore, c'est du titre de ''Président du COCAN'' que s'est affublé Danho Paulin tel qu'on a pu le lire dans l'échange de correspondance entre son Ministère et le secrétariat de la CAF; et si cela s'arrêtait là-encore?

Danho Paulin va jusqu'à franchir le Rubicon : il déchire et jette par terre le décret du Président de la République, son Excellence Alassane Ouattara qui nomme Amichia Albert François président du COCAN 2023 en s'auto-proclamant président du COCAN et en proposant, on ne sait trop pourquoi ni comment, une soi-disant Task-force qui ferait figure de comité ad 'hoc en charge de l'organisation pratique de la CAN 2023 prévue en Côte d'Ivoire. Décidemment, le COCAN fait tourner la tête à Danho Paulin, mais au point de bander les muscles et d'aller à l'encontre d'un décret du président de la République et de saper une décision du gouvernement de son propre pays auquel d'ailleurs il appartient. Quels sont les desseins et les objectifs de Danho Paulin? Jusqu'où est prêt à aller Danho Paulin dans sa quête de prendre le contrôle du COCAN? Si pour le moment, on a encore eu aucunes réactions officielles, il y'a fort à parier que cela ne saurait tarder. Patrick Achi avait prévenu, y'aura-t-il des sanctions immédiates? à moins qu'on ne veuille pour les beaux yeux de Danho Paulin passer l'image et la crédibilité du pays par pertes et profits. Wait and see!




mercredi 22 décembre 2021

SORY DIABATÉ NE FAIT PAS DANS L'EFFET PAPILLON EN FAISANT DONS D'ÉQUIPEMENTS SPORTIFS AUX CLUBS DE CI


 Lors de la tournée du président dans toute la CI, il a rencontré tous les acteurs de développement du football local, les clubs de toutes les divisions, des ligues régionales; ces occasions ont donné lieu à de franches échanges autour du programme du candidat Sory Diabaté ''Pour la Grandeur du Football Ivoirien...''. Comme pour dire que le don de soi et le sens du partage, la solidarité et le devoir de soutien envers les membres actifs sont inscrits dans l'ADN du président Sory Diabaté qui reste un homme disponible, ouvert et imprégné des réalités footballistiques nationale au sens où il connait et maîtrise l'environnement et les acteurs. Avec lui, les clubs savent qu’ils n’ont pas affaire à un aventurier.

Partout où son équipe et lui-même sont passés, ce sont tous les clubs locaux, sans distinction aucune d'affinité ou de proximité qui ont bénéficié de dons importants en équipements sportifs, jeux de maillots, ballons et autres. Pas qu'une opération de charme opportuniste pour s’attirer les faveurs des présidents de clubs envers qui l’icône n’avait eu jusque-là que dédain et mépris. Or donc tous ces présidents de clubs ne sont pas dupes !

Mon commentaire : quelqu’un qui fait ça régulièrement depuis 1995 avec ‘’kinkin’’ qui essaie de copier-coller ce style à l’orée 2022 là, franchement pffffff ! 


mardi 7 décembre 2021

Après ses allégations et ses contre-vérités, l'ex ComEx recadre André Sylver Konan et Ivoir'Hebdo avec un droit de réponse

 

 

                                                                                                             Abidjan, le 1er décembre 2021.

 

 

V/Réf : à nous communiquer

N/Réf : S0256/RA

 

                                                                                                              A

                                                                                                              Monsieur le Directeur de publication

                                                                                                              De l’hebdomadaire « IVOIR’HEBDO

                                                                                                              Abidjan Cocody II plateaux Angré

                                                                                                              8èm e tranche, 28 BP 1297 Abj 28

 

                                                                                                              ABIDJAN

 

Objet : demande d’un droit de réponse

 

Monsieur le Directeur de publication,

 

Nous nous empressons de venir par la présente vous informer que notre cabinet est constitué par le comité exécutif sortant de la fédération ivoirienne de Football (FIF) à l’effet d’assurer la défense de ses intérêts.

 

Ledit comité nous a exposé ceci :

 

Dans la parution de votre journal hebdomadaire du mardi 30 novembre au lundi 06 décembre 2021 n° 064, il a pris connaissance du titre principal et en une : « EXCLUSIF : LA MAFIA DE LA FIF - 2,2 milliards de parafiscalité sans justificatifs »

 

Ce titre fait l’objet d’un article en pages 2 ; 3 et 4 signé par un certain Emmanuel GAUTIER dont le nom ne figure curieusement nulle part parmi les membres de la rédaction de votre journal. (cf page 2 équipe de la rédaction) et ce au mépris des règles du journalisme en la matière

 

Conformément aux dispositions de l’article 64 de la loi n° 2017-867 du 27 décembre 2017 portant régime juridique de la presse, le comité exécutif sortant de la FIF entend exercer son droit de réponse en vue d’obtenir la correction des fausses informations diffusées, mais aussi des injures contenues dans cet article qui portent atteinte à l’image, à la réputation et à l’honneur de ses membres et partant de leurs familles respectives.

 

Les informations et injures sur lesquelles le comité exécutif sortant entend porter son droit de réponse sont les suivantes :

 

Ø  Relativement à une suspension des aides financières de la FIFA dont vous faites état :

 

(1)      La FIFA n’a jamais suspendu son aide financière à la FIF suite à des manquements graves dans la gouvernance de la FIF. La FIFA a courant l’année 2018, tenté de faire un passage en force en voulant auditer des fonds qu’elle n’avait pas octroyés à la FIF et ce en violation de ses propres textes. Après des rencontres d’explication entre les parties, la FIFA a fini par reconnaître son erreur et a levé la mesure de suspension provisoire de tous financements qu’elle avait prise envers la FIF. Pour preuve, la FIF a bénéficié au titres des années 2017, 2018 et 2019 des financements FIFA à affecter aux coûts opérationnels à concurrence de 2 000 000 de dollars US d’une part et au Football féminin de 50 000 dollars US d’autre part.

 

Ø  Relativement à la mission d’audit de l’inspection générale d’Etat (IGE)

 

(2)    Le président Alassane OUATTARA n’a jamais commandité une mission de l’inspection générale d’Etat (IGE) à la FIF. La mission de l’IGE de 2019 dont le rapport fait l’objet de tant d’interprétations, est intervenue à la FIF, à la requête expresse du président du comité exécutif feu Augustin SIDY DIALLO, afin de faire la lumière sur les créances de la FIF envers l’Etat figurant dans les états financiers dont il a hérité de ses prédécesseurs.

 

Ø  Relativement aux motifs de la mise en place d’un comité de normalisation :

 

(3)   Le comité de normalisation n’a pas été mis en place par la FIFA au regard d’un quelconque rapport d’audit accablant envers le comité exécutif sortant. Il est de notoriété publique, à la lecture du courrier de la FIFA en date du 24 décembre 2020 portant information d’une décision de mise sous normalisation, lequel courrier est dans le domaine publique (tout le monde peut le vérifier) que les motifs qui soutiennent cette décision, tiennent aux difficultés que connaissait le processus électoral du fait du rejet de la candidature d’un candidat par la commission électorale élue et mise en place par les membres actifs. Aucun motif lié à une mauvaise gestion financière n’a été évoqué à l’encontre du comité exécutif sortant dans ledit courrier.

 

Ø  Relativement au vote du quitus à l’assemblée générale ordinaire du 18 septembre 2021 :

(4)   S’agissant du prétendu vote majoritaire des membres actifs au cours de l’assemblée générale ordinaire du 18 septembre dernier refusant d’accorder le quitus au comité exécutif sortant, il en est rien. Et cela tous les membres actifs présents à cette assemblée générale peuvent le témoigner. Ce dont il a été question était l’opportunité de voter ou reporter le vote du quitus ou non à la demande de dame DAO GABALA présidente du comité de normalisation, suite au refus de cette dernière d’assumer la responsabilité de l’arrêté des comptes de l’exercice 2020, au vu du rapport et de l’opinion émis par le commissaire aux comptes de la FIF. Finalement pour donner le temps au commissaire aux comptes d’approfondir et finir ses travaux, les membres actifs ont décidé de reporter cette question et le vote du quitus à la prochaine assemblée générale que la présidente du comité de normalisation a promis de convoquer au plus tôt. Jusqu’à ce jour les membres actifs demeurent dans l’attente de la convocation de cette assemblée générale.

 

Ø  Relativement aux réserves du commissaire aux comptes sur l’évaluation des stocks :

(5)   Sur les réserves émises par le commissaire aux comptes relatives aux stocks d’équipements et matériels de la FIF, celles-ci sont normales. Un commissaire aux comptes (auditeur) ne peut certifier un compte qui s’il a pu procéder aux vérifications matérielles (inventaires physiques) des éléments de ce compte de stock. Les stocks de la FIF sont entreposés, une partie à Paris et l’autre partie à Abidjan. Le commissaire aux comptes ne dit pas dans son rapport que les stocks n’existent pas ou ont disparu ou encore sont impossibles à trouver. Il dit dans son rapport qu’il n’a pu effectuer le déplacement sur Paris pour vérifier par un inventaire le stock, parce que les moyens de ce déplacement n’ont pas été mis à sa disposition pour cause de Covid-19, par l’organe de gestion actuel de la FIF qu’est le comité de normalisation. Le comité exécutif tient à rappeler que certes il s’agit de travaux de commissariat portant sur l’exercice 2020 mais réalisés en 2021 donc sous la responsabilité du comité de normalisation. Par conséquent, il appartient au comité de normalisation en place de mettre à sa disposition les moyens pour qu’il se déplace pour procéder aux vérifications des stocks ou qu’il mette en œuvre conformément aux normes d’audit, des procédures alternatives. Le commissaire aux comptes a du reste, longuement expliqué aux membres actifs, lors de cette assemblée générale, les conditions difficiles dans lesquelles il a eu à effectuer ses travaux, eu égard au refus manifeste du comité de normalisation de tenir l’assemblée générale ordinaire annuelle statutaire.

 

Ø  Relativement aux 2,2 milliards de FCFA de la parafiscalité sans justificatifs :

 

(6)    Sur les prétendus 2,2 milliards de FCFA de la parafiscalité sans justificatifs, le commissaire aux comptes pose dans son rapport la question de la période des paiements reçus et non des justificatifs liés à ces paiements. La FIF reçoit des paiements de la parafiscalité des Impôts et des Douanes par chèque, lesquels paiements sont régulièrement et correctement comptabilisés. Ces paiements n’indiquent nullement à quelles périodes ou exercices ils appartiennent. Tout comme le Ministère des sports qui perçoit 15 % de la parafiscalité (soit près de 350 millions FCFA par an), toutes les autres fédérations sportives qui perçoivent les fonds de cette parafiscalité à l’instar de la FIF ne sont pas en mesure de déterminer les périodes de prélèvement de cette taxe sur le tabac. Cette réserve est souvent émise dans la majorité des rapports d’audit des sociétés ou entités qui bénéficient de subventions de l’Etat. En ce qui concerne la FIF, cette réserve a toujours été mentionnée par les commissaires aux comptes depuis la mise en place de la parafiscalité en 2003/2004. Donc ce n’est pas quelque chose de nouveau. Cela est su des membres actifs puisque chaque année cette réserve est formulée par le commissaires aux comptes. Cette réserve du commissaire aux comptes qu’on pourrait qualifier de réserve technique est normale en vertu de la règle de la séparation des exercices comptables : chaque opération comptable doit être rattachée à un exercice comptable précis. Pour finir, cette réserve ne veut nullement dire qu’il y a eu un détournement des produits de la parafiscalité.

 

Ø  Relativement aux 600 millions de FCFA de la Présidence de la République :

 

(7)    Sur la question des 600 millions de FCFA de la présidence qui seraient introuvables, il y a lieu de relever ceci. Feu le président Augustin Sidy DIALLO a négocié et obtenu de la présidence de la république une aide financière consistant en une dotation de 50 millions de FCFA par mois donc 600 millions de FCFA par an. La dotation de la présidence de la République est payée à hauteur de 50 millions par mois à la FIF. Les fonds sont donc virés directement de la Présidence de la république sur le compte FIF-Équipe Nationale. Cette somme a une affectation unique, payer les salaires du sélectionneur national, de son adjoint et des sélectionneurs à la DTN. Il n’y a pas lieu de confondre, à moins que cela ne soit une diversion malicieuse, cette dotation avec les créances sur l’État, nées des préfinancements des compétitions internationales. Cela relève d’un terrible amalgame que fait le commissaire aux comptes, au regard des créances réclamées par la FIF sur l’État qui datent d’avant 2011 pour un montant de 2.4 milliards CFA.

 

Les dépenses de cette dotation de 600 millions FCFA ont bel et bien une traçabilité dans la comptabilité de la FIF puisqu’il servent au règlement des salaires des personnes indiquées plus haut. Le commissaire aux comptes ne dit nullement dans son rapport que la FIF n’a pas perçu ces sommes ou qu’il y a eu un détournement. Il donne tout simplement une information dite de contexte qui malheureusement prête à confusion.

 

Ø  Relativement à certaines dettes fournisseurs :

 

(8)   S’agissant des dettes fournisseurs dites non justifiées, le commissaire aux comptes dit dans son rapport qu’il n’y a pas eu de mouvement sur les soldes depuis un ou deux ans. Quand on prend ses rapports précédents, le commissaire aux comptes ne fait pas de commentaire sur tous les fournisseurs qu’il a listé. Il s’ensuit donc que si le solde était bon il y a deux ans, ce n’est pas parce que le solde n’a pas bougé qu’il est faux. La plupart, de ces dettes existent bel et bien. Par exemple, celles relatives aux sociétés IFAP Sports, Golden Hôtel, Golf Hôtel et GS Harmonies sont justifiées. Les documents existent. D’ailleurs, la société ETS Harmonies a même saisi par le passé les comptes de la FIF pour obtenir le paiement de cette créance. Pour les autres, un huissier en son temps a été commis pour obtenir les retours de confirmation des fournisseurs-créanciers. Dans le cadre de ses travaux, Il revient aux commissaires aux comptes de se rapprocher des fournisseurs- créanciers et d’insister pour obtenir la confirmation du solde de leurs créances. Sur les créances pour lesquelles le commissaire aux comptes n’a pas obtenu de confirmation de solde de la part des créanciers, il peut émettre des réserves s’il l’estime nécessaire sur la base de son jugement professionnel. Dans une telle situation, Il revient à l’organe de gestion en place (comité de normalisation) de prendre les mesures comptables de correction nécessaires soit en les provisionnant soit en les annulant etc. Les réserves du commissaire aux comptes ne signifient nullement qu’il y a eu détournement de fonds.

 

Ø  Relativement aux dettes fiscales et cotisations sociales :

 

(9)   En ce qui concerne, les dettes fiscales et Impôts sur salaires des travailleurs de la FIF non payés, le commissaire aux comptes dit bel et bien dans son rapport que ces dettes ont été comptabilisées. Le fait qu’elles n’aient pas été payées ne signifie nullement qu’il y a eu détournement desdites sommes. Le rôle du commissaire aux comptes consiste à s’assurer que ces dettes sont bien prises en comptes et comptabilisées. Ce dernier constate en effet dans son rapport que lesdites dettes sont bien comptabilisées.

 

Pour éclairer davantage les membres actifs et la famille du Football sur cette question, il convient de relever que la FIF a hérité de cette situation qui perdure depuis 1994. Cette situation s’élevait à fin décembre 2019 à un montant avoisinant les 794 000 000 FCFA. Des moratoires ont été convenus avec les différentes administrations créancières. La somme de 619 298 375 FCFA a été apurée jusqu’en 2020. Il restait donc à solder la somme de 222 565 704 FCFA, représentant les impôts sur salaires et honoraires des années 2019 et 2020. Des efforts considérables ont été consentis sur ce chapitre par le comité exécutif sortant. Ces efforts sont à louer. Il appartient à l’organe de gestion actuel de la FIF de poursuivre ces efforts en apurant totalement ces dettes. C’est aussi cela le rôle d’un organe de gestion.

 

Ø  Relativement au supposé flou artistique pour cacher des informations sur les licences :

 

(10)  Relativement au supposé flou artistique pour cacher des informations sur les licences dont vous faites état dans votre article, il convient de dire ceci :

 

1-        Cas des licences

Le système de qualification des licences NASRIL utilisé par la FIF lui a été proposé par la FIFA à l’époque. Ce système a montré des limites et connu des faiblesses dans son fonctionnement qui ont amené la FIF à s’orienter vers le nouveau système toujours recommandé par la FIFA qui est FIFA CONNECT.  Ces systèmes de gestion des licences lui ont été recommandés par la FIFA. Si ceux-ci se sont montrés défaillants, ce n’est pas la faute de la FIF. Il faut peut-être rechercher la faute auprès du ou des concepteurs de ces systèmes. Donc, il n’y a aucune intention de camoufler des informations à travers des systèmes utilisés et recommandés par la FIFA.

2-       Les accords et conditions bancaires

Il appartient au CONOR-FIF en tant qu’organe de gestion actuel de se rapprocher des banques pour disposer des conditions bancaires s’il a des doutes sur lesdites conditions. Il s’agit des conditions et taux appliqués aux opérations effectuées avec la banque (virement, transfert, mise à disposition de découvert de ligne de crédit etc…) Aucune banque ne peut refuser de communiquer à l’organe de gestion d’une entité les conditions bancaires qui s’appliquent à ses prestations avec cette entité.

(11)  Pour finir et être complet, l’auteur de cet article, dans la mesure où il a exploité et fondé son article sur le rapport du commissaire aux comptes transmis aux tous les membres actifs en vue de l’assemblée générale du 18 septembre 2021, rapport qui n’est plus secret comme il tente de le faire croire puisque tombé dans le domaine public, aurait pu avoir l’honnêteté intellectuelle du journaliste, de faire également part à ses lecteurs, des conclusions dudit rapport, lesquelles ont abouti à une opinion de certification, sous réserves certes, mais certification quand même, des comptes de l’exercice 2020 lesquels dégagent un solde bénéficiaire de plus de 440 millions de FCFA.

                                                                                                                   Le Comité exécutif sortant de la FIF.                                                                                            

Voici ci-dessus exposées les réponses du comité exécutif sortant que nous vous invitons en application des dispositions de la loi de 2017 suscitée portant régime juridique de la presse, à diffuser en intégralité, dans les mêmes caractères, emplacement et formes à la UNE et dans les pages 1, 2, 3 et 4 de votre plus prochaine parution et ce dans un délai de 3 jours, à compter de la réception du présent courrier.

 

 

Veuillez agréer Monsieur le Directeur de publication, l’expression de nos meilleurs sentiments.

 

 

                                                                                                                                              Me Athanase RAUX

 Avocat à la Cour

 

 

Ampliation : ANP (autorité nationale de la presse)

lundi 6 décembre 2021

Débats sur NCI 360: les inepties et petits mensonges des défenseurs du CoNor-FIF de Dao Gabala

 

Voici les nouveaux spécialistes du poker-menteur, leur mission : intoxiquer l'opinion avec la bénédiction de Dao Gabala au mépris du code éthique du métier de journalisme

Nous livrons ici quelques morceaux choisis de petites inepties et petits mensonges des défenseurs du comité de normalisation entendus sur le plateau de l’émission de chaine NCI de 20 heures hier dimanche.

 Sanh Sévérin a dit : « en raison de la mauvaise gestion du comité exécutif sortant il y a eu même en leur sein des démissions. Ce sont les cas de Malick TOE et dame Christine EZOUA. »

      Faux : C’est un petit mensonge. Il est avéré que ces deux ex membres du comité exécutif n’ont jamais démissionné. Ils ont été révoqués en application des dispositions des articles 43 alinéa 3 et 47 des statuts de la FIF. En français facile, cela veut dire: ils ont été virés purement et simplement du comité.

 

André Sylver Konan a dit : « il n’y avait plus de Football en Côte d’ivoire, le championnat se jouait plus… Et c’est grâce au comité de normalisation que les championnats ont repris…. »

      Faux : Tout le monde sait qu’à cause de la pandémie à COVID-19, tous les championnats dans le monde entier étaient à l’arrêt, et sur instruction de la FIFA elle –même qui a demandé aux fédérations de se conformer aux mesures de sécurité sanitaire et aux lois nationales prises par les gouvernements. Si les championnats se sont arrêtés en Côte d’ivoire, ce n’est pas du fait du comité exécutif sortant. Le fait que la situation sanitaire mondiale se soit améliorée et les championnats aient repris n’est pas un exploit à mettre au crédit du comité de normalisation. En situation normale, le ballon rond a toujours roulé, les championnats se sont toujours déroulés sous les différents comités exécutifs qui se sont succédés à la tête de la FIF.

 ASK a encore dit : ''C’est la FIFA qui a commandité l’audit de l’inspection générale d’Etat (IGE)''

 Faux : c’est une ineptie et un petit mensonge. L’IGE est un service de l’Etat de Côte d’ivoire qui a pour mission d’auditer et inspecter toutes les entités ou structures recevant des deniers publics de l’Etat. Elle n’a aucun lien avec la FIFA et ne peut être instruite ou actionnée par la FIFA. La FIFA ne peut auditer que les fonds qu'elle donne aux fédérations. Donc ce que l’Etat accorde à la fédération ne saurait faire l'objet d'audit ou de contrôle de la FIFA. Simple question de bon sens. Dans le cas du fameux audit de l’IGE dont les normalisateurs en font aujourd’hui leurs choux gras, il faut dire que cette mission d’audit a été commandité à la requête de feu le président Sidy DIALLO lui-même.

 Petite leçon de morale à retenir : il faut éviter d’aller débattre sur un plateau de télé de ce que l’on ne sait pas ou ne maitrise pas au risque d’être ridicule ou de passer pour un menteur et d’écorcher ainsi le peu de crédit qu’on pouvait avoir.

 Que celui qui a des oreilles pour entendre, entende !

 

jeudi 2 décembre 2021

Depuis la sortie du ComEx sortant: paranoïa et peur panique au sein du CoNor-FIF de Dao Gabala

 




Visiblement, la présidente Dao Gabala fait des émules parmi les journaleux qui en ont toujours voulu à l'ex comité exécutif. A ceux là, les membres du comité exécutif élu de la FIF à leur honneur défendant ont montré qu'il fallait éviter de se rendre encore plus ridicule en accusant sans preuves et en égrenant un chapelet de pseudo griefs mensongers contre de hauts responsables tous respectables. Sur les 17 membres du comité exécutif sortant, pas un seul n'a été déjà cité à comparaitre pour des faits délictueux devant la justice ivoirienne ni mêlé à des accusations graves de détournements ou de prises d'intérêt illégales au cours de l'exercice de sa gestion. Qu'à cela ne tienne. Mais imbus et obnubilés par la plume amère (au fond des mercenaires de la plume), ils se sont érigés en insulteurs publiques en confondant des accusations sottes de la normalisation avec les règles de l'art dans la gouvernance et la gestion d'une fédération (suivez le circuit du budget pour se rendre compte que Gabala a raconté des bobards). 

Visiblement, Mme Dao Gabala vous êtes hors propos, vous êtes hors sujet. Vous voudrez vous présenter en ''sainte'' alors que loin de là vous êtes venue comme une louve dans la bergerie. Vous voulez montrez votre beau visage et jouez le beau rôle, alors que votre passé récent joue royalement contre vous en révélant de vous, et cela le grand public le découvrira très bientôt quand vous serez livrée au grand jour, un personnage fourbe qui emploie à la perfection le jeu de la tromperie et la perfidie. Vous avez maintes fois été mêlée à des affaires louches, vous avez traîné des casseroles bien bruyantes, vous avez eu maille à partir avec l'appareil judiciaire dans de sombres affaires. Vous trainez une réputation sulfureuse que vous camoufliez si bien en enfumant l'opinion et des gens crédules qui savent que très peu de choses de vous. Avec votre doux sourire dans le coin et votre visage presqu'angélique, mais tellement faux dans le fond quand vous êtes sans filtre, face au miroir de votre âme. 

Soit vous parlez sans preuves, soit vous confondez beaucoup de choses dans ce qui se passe actuellement à la FIF de 1, de 2 vous n'êtes capable à aucun endroit dans toutes vos hérésies de citer ou de montrer ne serait-ce qu'une seule preuve écrite, matérielle ou probante de vos élucubrations sur l'affaire dite des 50 litres d'eau, sur les contrats d'hébergement qui ont été montrés face à la nation, sur les budgets et la taille des délégations qui restent et demeurent, contrairement à vos âneries, des preuves formelles, factuelles face aux accusations mensongères. Pourquoi ne venez-vous pas démentir les réponses cinglantes du comité exécutif qui ont mis à nus la mascarade,  l' acharnement et la couardise qui tendaient à manipuler l'opinion pour vouloir éliminer un candidat qui est devenu votre pire cauchemar ? Où sont les preuves de vos allégations ? La Côte d'Ivoire entière attend de les voir.

En attendant de vous poser des questions sur vos démêlés avec la justice et vos gestions cataclysmiques dans des ONG d'où vous avez été chassée, je vous laisse le soin de répondre très prochainement en répandant à nouveau (mais cette fois-ci difficilement) vos hérésies.