jeudi 24 septembre 2020

Football Féminin en CI et développement : Quand la FIFA se fait complice d'une manœuvre de désinformation

 




Dans le contexte actuel qui est celui du football ivoirien, l’on se serait passé, bien volontiers de cet énième passe d’armes. Cette fois-ci le football féminin a été visé, il prend un coup de plus. Chronologie d’une pseudo polémique qui a vite enflé sur la toile.

Si la scène du football en Côte d’Ivoire semblait dans un calme relatif, en attendant les orientations de la FIFA quant à la reprise, et selon quelles modalités, des procédures électorales pour les élections du président de la FIF qu’elle a suspendu voilà plus de 3 semaines, la polémique s’est vite relancée et a enflé. Un courrier brandi par une Organisation Non Gouvernementale comme provenant de la FIFA (?), la ‘’Une’’ d’un canard à sensation barré dudit document. Et c’était reparti sous des chapeaux de roue. Explications : le président de cette ONG à l’initiative d’une lettre adressée au président de la FIFA Gianni Infantino depuis le jeudi 20 Août aurait reçu finalement une réponse suite à ses plaintes contre les nombreuses souffrances de footballeuses ivoiriennes, de non-paiement de primes aux filles depuis la coupe du monde 2015 au Canada. Et c’est donc à ce courrier d’un président d’une ONG qu’aurait répondu le président Infantino le 15 Septembre, 3 semaines après. Soit !

Depuis quand un président d’une ONG quelconque écrit-il au président de la FIFA pour le saisir de questions exclusivement relevant de sélections nationales, fussent-elles féminines, qui sont du ressort de la Faîtière et qui relèvent d’instances de l’État de Côte d’Ivoire dédiées à leur gestion ? Pourquoi cette ONG ne s’est-elle pas directement adressée ou se rapprocher des entités commises au paiement des primes des sélections engagées dans les compétitions internationales ? Ne pourrait-on pas voir là des démarches de défiance vis-à-vis des organes commis par l’État de Côte d’Ivoire pour gérer les questions des primes de ses sélections NATIONALES ou bien cachent-elles des desseins inavoués d’esprits tapis dans l’ombre ? Que vaut la simple lettre d’un président d’une ONG, une entité quelconque, pour suffire à faire sortir la FIFA, et son président Infantino avec des bois, alors que pour avoir réclamé une réponse en guise d’orientations claires sur la levée de la suspension de la procédure électorale devant conduire à l’élection du futur président de la FIF depuis près d’un mois, la FIFA s’est muée dans un mutisme assourdissant qui trahit fort mal à propos son équilibre dans le traitement de ce dossier épineux. Des questions qui taraudent l’esprit. Là, loin d'apaiser les esprits, elle réussit presque l’exploit herculéen de raviver les tensions, inutilement d’ailleurs. Pour la simple raison qu’en Côte d’Ivoire, comme s’évertuent à le répéter à tue-tête les dirigeants fédéraux, le paiement des primes n’est pas fait par la FIF, ni son président ni aucun autre de ses responsables, cette tâche est dévolue aux instances de l’État commises à cet effet. Process que semble ignorer la FIFA. La FIF rend compte aux membres actifs, pas à des ONG. La FIF a obtenu un quitus haut la main le 4 juillet dernier au sortir de l’AGO de Yakro à près de 70 %, soit 56 voix contre 25. L’exercice a montré aux yeux de la majorité écrasante contre la minorité bruyante que le bilan financier et des activités a remporté largement l’assentiment des clubs et groupements associés. Première analyse.

Seconde analyse qui a trait au courrier lui-même et son contenu. ; il parle d'abord de primes du mondial féminin au Canada en 2015; ensuite il fait des amalgames en disant que la FIFA dit qu'elle va donner 250 millions pour aider le foot féminin, que la FIF a droit au fond FORWARD comme toutes les autres fédérations affiliées à la FIFA. Au passage, faisons remarquer que la quote-part du foot féminin dans le fonds forward correspond à 50 mille dollars soit 25 millions. Ce fonds FORWARD que cette même FIFA a reconnu récemment n’avoir pas encore payé à la FIF pour des raisons jusque-là restées mystérieuses. Un poit d’équivoque qu’il convient tout d’aussi d’éclaircir concerne le fonds spécial d’aide en raison de la pandémie survenue liée à la covid-19. Au moins, il est fait mention clairement que la FIF n’a jamais perçu ce fonds, contrairement aux détracteurs qui ont incendié le président Sidy Diallo et Sory Diabaté comme quoi ils y avaient fait main basse pour se constituer une arme de pression. Ce sont ces mêmes qui tentent de nouvelles pirouettes dans la désinformation et la manipulation de l’opinion. Aujourd’hui, la Côte d’Ivoire compte deux Ligues de 10 équipes ; les 10 de la 1ère Ligue féminine reçoivent chacune 2.5 millions FCFA comme subventions. Un calcul rapide et les accusateurs devront vite trouver la somme correspondante à la quote-part du fonds FIFA FORWARD qui revient au football féminin. Quand la FIFA se trouve des interlocuteurs d’un genre nouveau en leur adressant une correspondance, cela n’émeut, mais par contre qu’elle ne puisse trouver le temps de rédiger un courrier-réponse au directeur exécutif d’une fédération affiliée à elle, cela passe mal, ça fait couac. Comme pour converger avec le mot de ce penseur : « ce qui choque ce n’est pas le fait que les choses soient telles qu’elles sont, mais le fait qu’elles ne soient pas telles qu’elles devraient être ». Pour la réflexion.

vendredi 24 juillet 2020

DROGBA OU LA DESTINÉE D'UNE CHUTE LÉGENDAIRE...





La quête de la présidence de la Fédération Ivoirienne de Football (FIF), de simple compétition a viré et s'est transformée en mésaventure avec tout ce que cela comporte comme rebondissements et soubresauts. La mésaventure qu'est en train de vivre Didier Drogba à travers des spectacles de bassesses qu'il montre chaque jour qui passe achève de convaincre tous les observateurs et l'opinion sportive dans sa grande famille que l'icône qui surfait sur des nuages de gloire et de notoriété s'est fané, arborant désormais un visage hideux, qui pactise non plus avec des vertus cardinales qu'il incarnait, mais avec des attitudes vicieuses qui ont pour noms: l'imposture, l’usurpation, le faux, le trouble, la sédition, la division, la corruption, le déshonneur...
Toutes choses, il y'a peu, qu'on aurait cru impossibles à la pratique par un champion de la trempe de Drogba. Mais que nenni ! DD11 le nouvel abonné à la tribune des faits et méfaits chaque jour renforce un peu plus cette renommée peu honorable dans une quête et une cause perdues. Non Drogba n'a pas suffisamment l'esprit exercé, tout grand athlète qu'il fût, pour comprendre que quand c'est perdu, ce n'est pas une fatalité ni une fin en soi, que le fair-play recommande au bon sens (???) d'être bon ''joueur'' et de reconnaître sa défaite. Mais lui, comme un suicidaire téméraire qui va au-devant du vide, se découvre plutôt des talents dans des pratiques peu recommandables...
- 1) Plus on approche du délai fatidique de dépôt des dossiers devant la commission électorale de la FIF, la pression monte dans les états-majors des trois candidats déclarés dans la course à la présidence de la maison de verre. Mais plus que les deux autres, Drogba est le mal placé, comme un ‘’tocard’’ en mal de parrainage, notamment au niveau des groupements d’intérêt. Si ce fut un cuisant échec pour lui le 2è vice-président de l’AFI qui lui a préféré Idriss Diallo, Drogba connait là l’humiliation d’une vie comme rarement un homme peut se sentir vomi par des pairs. Et comme palliatif, son arme de rachat par la vengeance fait feu de tout bois. Semant suspension à l’AFI, division chez les arbitres et actes illicites de corruption aggravée pour avoir les fameux parrainages. Si ce n’est pas tout, plus décevant encore il revient avec insistance dans le milieu et selon plusieurs sources bien introduites que Drogba et ses hommes, se sentant en danger de se voir hors course faute de parrainages requis pour faire acte de candidature, n’hésiteraient même plus, et ce, à visage découvert à tenter le tout pour le tout de soudoyer des présidents de clubs de Ligue1. Ceux-là mêmes qu’il a dédaigné et méprisé, les traitant de tous les noms (repris en chœur par ses vuvuzelas sur les réseaux sociaux) lui le Dahizôkô voudrait les corrompre en leur vendant sa générosité contre espèces sonnantes et trébuchantes. L’occasion toute trouvée par ces bons braves présidents de le dénoncer très prochainement sur la place publique et signer son décret de potence.

- 2) Depuis sa déconvenue avec sa bande qui lui avait promis ciel et terre, sentant sa perte que précipiterait son incapacité à se porter candidat aux élections de président de la FIF, l'ex attaquant a décidé de changer de fusil d'épaule. De la pire manière d'ailleurs, en associant son célébrissime nom à des tentatives flagrantes et éhontées de corruption pour tenter à tout prix de disposer des précieux sésames des pas de clubs de Ligue 1. Dont un jeune club cité nommément avec insistance dans le milieu, qui aurait été approché par la star dans un élan flagrant de tentative de corruption sans prendre de gants. La faramineuse somme de 40 millions est évoquée pour que ce club du sud d’Abidjan lui donne ce parrainage qui fait défaut au candidat déclaré. Mais pas que. Un autre club de l’est du pays a vraisemblablement été approché par les hommes de Didier qui ne s’en cachent même plus, promettant à tort et à travers des sommes astronomiques. Ainsi, ces tentatives de corruption de clubs de Ligue 1 (on peut citer aussi l’ASI d’Abengourou, Issia Wazi, Bouaké FC, le Sporting de Gagnoa et la dernière l’Africa Sports) ont un visage que les ivoiriens découvrent : notre Didier Drogba national. Reste plus aux présidents de clubs qui sont l’objet de chantage et de propositions indécentes d’argent liquide contre parrainages d’enregistrer Drogba Didier et ses commissionnaires dans ces basses manœuvres pour montrer à la face du monde pour fournir enfin des preuves irréfutables de la corruption orchestrée par Drogba et son camp vis-à-vis des présidents de clubs. Espérons donc qu’ils se fassent prendre à ce jeu machiavélique, et Didier peut dire ‘’adieu’’ à ses rêves de devenir un jour dirigeant dans n’importe quel organe de football d’autant plus qu’il n’est pas sans ignorer la sévérité et l’intransigeance de la FIFA dans la lutte contre la corruption sous toutes ses coutures en football.
- 3) en Décembre 2018 Peace and Sport, l’organisation politiquement neutre qui vise à promouvoir le sport comme outil de paix, est fière d’annoncer la nomination de Didier Drogba au poste de Vice-Président. Légende du football et défenseur de longue date de la paix par le sport, Didier Drogba s’engagera activement à faire grandir le mouvement de la paix par le sport. Aujourd’hui qu’est qu’il nous est donné de constater ? Les pratiques auxquelles s’adonne la star l’honore-t-il encore du mérite de ses titres d’ambassadeur itinérant d'institution et par-dessus tout d’ambassadeur de la paix ? Cette dernière distinction ne devrait-il pas dissuader l’enfant de Niaprahio pactiser avec les démons de la division pour semer la dislocation des familles associées au football en Côte d’Ivoire. Le comble de la sottise, c’est lors de la réception de la forfaiture des arbitres dissidents financée et goupillée par ses soins qu’il a évoqué son titre d’ambassadeur qu’il foulait aux pieds par la même occasion. Ironie du sort ou piège de l’histoire ? La 1ère à faire les frais de la mégalomanie de Drogba a été sa propre famille sportive. Qui l’eut cru ? Que Drogba tel un scorpion venimeux retournerait contre sa propre famille, l’AFI dont il est issu des rangs en tant que vice-président, jusqu’au point d’aller manœuvrer à FIFPRO pour la suspendre de toutes ses activités. L’homme a achevé de démontrer jusqu’où il est prêt à aller pour sacrifier tout ce qui faisait son honneur et sa dignité sur l’autel de son ambition égocentrée avec le risque zéro que cela n’invalidera ni n’empêchera l’AFI de voter le candidat de son choix le jour du vote. Ensuite il décide de remettre le couvert, cette fois c’est un Drogba limite euphorique qui jubile d’avoir réussi le coup d’État ridicule et risible par des tours de passe-passe puériles pour se faire décerner un trophée de pacotille : un parrainage nul et caduc de la dissidence suscitée au sein de l’amicale des arbitres et obtenu par un jeu macabre de division des hommes en noir. Là encore Drogba s’est distingué de la pire façon dont on a envie de voir un temps l’idole d’un pays au bord du précipice, la voie royale d’une chute légendaire !

mardi 21 juillet 2020

Élections à la FIF: Léonce Yacé présente les beaux habits de Sory Diabaté


L'intervention de Monsieur Léonce Yacé, Directeur de Campagne du candidat Sory Diabaté à l'élection de président de la Fédération Ivoirienne de Football sur Africa 24.

mardi 25 février 2020

SIDY DIALLO VA LANCER L'APPEL DE BASSAM

Ces dernières semaines, les rumeurs les plus folles ont circulé dans le milieu du football ivoirien. Laissant parfois l'opinion et les acteurs baigner dans un flou qui a alimenté les fake news.
Face à tout cet imbroglio engendré puis relayé ces derniers temps, le président Augustin Sidy Diallo décide d'aller au devant de la scène en prenant le taureau par les cornes. Et va faire les choses dans les règles de l'art.
En effet, ce samedi 29 Février 2019, depuis la mythique station balnéaire de Grand Bassam, le président Sidy invite ses pairs et mandants, les présidents de clubs et de groupements d’intérêt à une importante rencontre d'information et d'échanges. Dans un face à face. Sans gants, ni filtres.
Au menu, sans doute, seront passées au crible toutes les questions d'actualité relatives à la fin de mandat du président himself, de sa représentativité ou sa volonté de rempiler ou pas, l'organisation des prochaines élections du président de la fédération ivoirienne de football avec probablement un calendrier indicatif, les raisons du départ du coach Kamara Ibrahim de la tête des éléphants et l'arrivée de son successeur dans un timing aussi serré que proche des deux confrontations les plus décisives contre le Madagascar pour les qualifications à la CAN 2021, la polémique autour de l'environnement des sélections nationales, l'éventuelle proposition d'un candidat désigné du comité exécutif sortant etc.
Ainsi donc,
c'est le monde du football ivoirien qui retient son souffle en attendant la rencontre de Grand-Bassam. Au sortir donc de ce conciliabule entre acteurs clés et décideurs du football ivoirien, l'on peut être sûr que Sidy Diallo va lancer ''L'APPEL DE BASSAM''. Pour sceller dans la grande famille du football ivoirien la paix des braves et tracer ses sillons vers un avenir plus radieux.

mardi 18 février 2020

COMEX DE LA FIF : OÙ EST PASSÉE LA RETENUE ?

La fédération ivoirienne de football est au centre d'une bien vilaine situation qui agace au plus haut point. A savoir, un malaise né d'un imbroglio qui ferait pâlir de jalousie un réalisateur scénariste de la trempe d'un Quentin Tarantino. Pour preuve une folle rumeur qui s'empare de la toile doublée de spéculations des plus folles, de commentaires dans tous les sens.
Des informations informelles dont ''ON'' attribue la paternité à une source interne au Comité Exécutif de la FIF qui aurait ébruité une information jusque là classée top confidentielle et pas encore publiée. Mais aussitôt divulguée. Par pure inadvertance ou cynisme hypocrite? En effet comment dans un comité exécutif digne de ce nom, des responsables de ce niveau peuvent-ils agir si maladroitement? Et laisser fuser dans l'opinion des rumeurs fondées ou non pendant des jours sans qu'aucun membre ne monte au créneau pour s'exprimer? Quel est donc le sens de responsabilité d'hommes et/ou de femmes qui président au destin du football ivoirien si une information émanant de leur instance ne peut être traitée, canalisée puis annoncée officiellement? 
La retenue, voilà ce qui a manqué dans ce comité exécutif, quitte à rechercher ''la'' taupe qui a venté l'information selon laquelle le comité exécutif réuni sous l'égide du président Sidy Diallo a voté puis décidé de remercier le sélectionneur des éléphants, coach Kamara Ibrahim. Au point de de faire des extrapolations en fabriquant de toutes pièces des querelles intestines inexistantes entre le Numéro 1 et le numéro 2 de la faîtière pour un éventuel positionnement aux élections futures de son président.
Vivement...

mercredi 12 février 2020

CAN 2023 : LE STADE OLYMPIQUE D' EBIMPE EN VIDÉO

Une visite guidée du stade olympique d' Ebimpé en Côte d'Ivoire qui, nous le souhaitons, sera prêt pour accueillir la CAN 2023 en Côte d'Ivoire.

lundi 10 février 2020

LA POSITION DE DROGBA SUR LA CAN CHOQUE T-ELLE ?

Sur le débat de la possibilité d'organiser la CAN chaque 4 ans, plusieurs légendes et ex gloires africains du football africain se sont prononcés. Didier Drogba, El Hadj Diouf pour ne citer que ces deux dont les positions affichées tranchent par leur opposition. Si le sénégalais s'est montré peu enthousiaste à l'idée d'une CAN chaque 4 ans, Drogba, lui, s'est illustré par une position surprenante en épousant quasiment l'idée émise par Infantino de proposer à Ahmad et à la CAF de passer de 2 à 4 ans.
Sous prétexte que " cela donnerait une saveur bien particulière" à la CAN, Drogba occulte sciemment tout un pan de la question.Pourquoi Drogba adopte-t-il une position pareille? Nommé récemment à la CAF, l'ex footballeur perd-t-il de vue l'intérêt supérieur du football ivoirien aujourd'hui? Sinon comment comprendre que lui qui a participé à 5 coupes d'Afrique puisse soutenir cette initiative affirmant que la rareté de la CAN constituerait un critère pour accroître sa saveur. S'il est permis d'en douter, ce n'est pas ce qui choque. Ce qui choque c'est que Drogba ait cette prise de position dans le contexte que l'on sait. Drogba doit défendre plus l'intérêt du football ivoirien et de la CAN en CI.
La Côte d'Ivoire avait hérité de l'organisation de la CAN 2021 au préalable; puis par l'effet du glissement à cause de l'indisponibilité des infrastructures au Cameroun, se retrouve projetée pour l'édition 2023. Si l'on admet un instant que cette ''réforme'' soit adoptée et entre en vigueur immédiatement après la CAN 2021 au Cameroun, la CI se retrouverait à faire une CAN en 2025 (?) là où initialement c'était prévu 4 ans avant; et quid de la Guinée? Encore qu'un COCAN à pied d'oeuvre a été mis sur pied par décret du président de la République, son Excellence Alassane Ouatarra.


CAN DES 4 ANS : VERS UN DEVOIR DE RÉVOLUTION DE PALAIS !

Depuis plus d'une semaine, l'actualité continentale du football tourne autour de la question de changement de périodicité de la CAN. Ainsi, la CAN pourrait définitivement avoir lieu chaque 4 ans. Avec en prime le retour de la compétition en Janvier après qu'on ait vendu à l'opinion la ''fabuleuse'' idée que le meilleur moment pour l'organiser était l'été (?). Ce soi-disant 'été africain', qui éviterait d'exposer les footballeurs africains, notamment les professionnels évoluant dans les championnats occidentaux,  aux conflits liés à la question de leur libération par leurs clubs.
Pour ce faire, lors d'un symposium organisé à grands frais et en grande pompe par le comité exécutif d'un Ahmad Ahmad nouveau président de la CAF, des légendes et des ex gloires du football ainsi que des journalistes, spécialistes et experts en tout genre ont justifié, en suant sang et eau que ce changement était la meilleure chose à faire pour  la réussite de la CAN et le développement du football sur le continent.
Or, que constatons nous aujourd'hui? Qu'est ce qui est en train de se passer entre la FIFA d'Infantino et la CAF d'Ahmad? Sinon, comment comprendre ces prises de position ambiguës de légendes de notre football qui s'apparentent davantage à un senatus consulte ?
Ceux que la CAF et la FIFA nomment ambassadeurs du football, techniciens lors de missions de supervisions et/ou d'inspection, hier qui saluaient une décision historique de haute portée de changer la date à laquelle se tenait la CAN, les mêmes experts en voltiges idéaux sont utilisés aujourd'hui encore pour nous faire une pommade double : soutenir et entériner l'inféodation de la CAF sous tutelle de la FIFA, saupoudrer et manipuler l'opinion africaine sportive pour lui faire avaler la pilule de sa CAN chaque 4 ans, qui plus est, de nouveau ou à l'ancienne en Janvier-Février. En pratique, si la cabale planifiée et orchestrée passe comme lettre à la poste, l'annonce aussitôt faite et adoptée avant ou pendant la CAN 2021 au Cameroun, c'est al Côte d'Ivoire qui risque de voir l'organisation de sa CAN, initialement prévue pour 2021, se tenir ''possiblement'' à l'horizon 2025 et pour la Guinée ''probablement'' en 2029.
Voilà la double mission, disons la sale besogne qu'auraient décider de jouer contre l'Afrique des fils à ELLE sans trop de scrupules, plus attachés à leurs intérêts nombrilistes qu'à l'intérêt supérieur du football d'Afrique. Car désormais une nuance claire et nette s'impose, la nouvelle frontière entre un football africain dont les pseudo avantages sont exhibés comme un épouvantail désuet, se démarque du football d'Afrique qui pense continent, qui pense intérêt général supérieur des joueurs et des peuples africains.
La CAN n'est pas la Coupe des nations d'Asie, ni la Copa América encore moins la Coupe d'Europe des Nations. La CAN, ce sont ces moments d'intenses émotions que vivent plus d'un demi milliard de femmes, d'hommes, d'enfants et de jeunes qui veulent dans un élan patriotique voir leurs stars, leurs idoles défendre le drapeau de la nation. Et si changement de périodicité il devrait y avoir, cela devrait innerver de l'intérieur, à l'initiative propre et indépendante des seuls africains. Pas une injonction, fût-elle la plus belle pensée du siècle, d'un individu contre un continent. Qui a commis pour seule faute l'inadvertance de n'avoir pas su faire barrage à temps à la ruse et la malice de gens sans foi ni loi qui ont usurpé les rênes de la CAF, et qui, aujourd'hui en véritables suppôts, sont en train de la ''BAZARDER''. Tout bien considéré, le temps de l'appel des consciences vient.
Le temps de l'appel des consciences marche !
Le temps de l'appel des consciences court !
Le temps de l'appel des consciences vole !
Vers un devoir de révolution de palais de "Nôtre" CAF pour ne pas qu'elle soit ''Leur'' CAF.

lundi 27 janvier 2020

L' Asec : Roger Ouégnin et la théorie de l'arbre qui cache la Forêt


Comme lors de la phase aller du championnat, l'Asec est aux couleurs de mimosas des plus pales et des plus fanés. En vérité, les actionnaires ne pouvaient rêver pire début d'année. Eux à qui le ''Grand Manitou'' avait vendu des rêves de gloire, de grandeur, de victoires et de trophées. Ont vite déchanté, rattrapés par les errances de celui qui s’agrippe à la barque jaune et noir, mais qui la tient qu'aux forceps. Or comme dit le dicton, qui tangue, tangue, finit par sombrer. Et si le titre ne s'est peut-être pas encore définitivement éloigné, tous les effets d'annonce de la part de ''Maître'' n'auront été pour les actionnaires, ces fiers mimos, que des vues de l'esprit, de la poudre aux yeux.
Que se passe-t-il à l'Asec? Comment ce ''grand'' club africain  a-t-il réussit l'exploit de devenir si quelconque en championnat et quasi-inexistant sur la scène continentale? Comment Maître Roger Ouégnin peut-il justifier ses échecs et ces contre-performances de son équipe face aux supporters chaque fois médusés? Lui qui, d'ordinaire est si âpre à relever les tares chez les autres. L'homme qui justifie ses échecs par le fait de l'administration de la fédération, par le fait de Sidy Diallo, par le fait des autres, sans que jamais il n'ait, lui, une once de responsabilité et de culpabilité.
La dernière humiliation en date, une fessée dominicale en 1ère journée de la phase retour de la Lonaci Ligue 1 de la part de valeureux et conquérants joueurs du modeste club pensionnaire de notre championnat, le Racing Club d'Abidjan. Il faut se poser les bonnes questions. Maître Roger fut un très grand président. Face à des Zinsou. Il a construit l'Asec. Il a gagné des titres. Il a apporté à la Côte d'Ivoire. C'est vrai. Mais..."Colombo" a atteint son seuil d'incompétence. Il est dépassé. Car 30 ans d'auto-célébration dans un film, 30 ans de critiques futiles contre les administrations de la fédération, c'est finalement l'arbre qui cache la forêt. A la vérité, les mimosas le savent, les supporters ne le savent que trop, l'opinion n'a n'en que la gorge nouée : si le plafond de verre est atteint, auront-ils l'audace et la sagacité de le briser. Il nous vient à l'esprit de parodier l'appel du philosophe : " ACTIONNAIRES DE TOUS BORDS, UNISSEZ VOUS, BATTEZ VOUS POUR LIBÉRER L' ASEC DES GRIFFES DE ROGER OUEGNIN"

jeudi 16 janvier 2020

S DIABATE: la gestion de la FIF est meilleure avec Sidy Diallo


Mardi dernier sur le plateau de la nouvelle chaîne ivoirienne NCI, l' émission ''Le Talk Show'' recevait comme invité le 1er vice-président de la Fédération Ivoirienne de Football, Sory Diabaté. L'occasion de faire un tour d'horizon complet des questions d'actualités du football ivoirien dans son ensemble:
  •  des championnats locaux de l'élite aux divisions inférieures et régionales
  •  du football des jeunes à la préparation de la relève du vivier de footballeurs ivoiriens
  •  des infrastructures aux résultats et lauriers glanés par les sélections nationales jusqu'à la crise du ''G 42''
  •  des  compétitions internationales imminentes et de la gestion interne des sélections nationales
  •  de la politique de la DTN à la formation des encadreurs et techniciens ivoiriens
  •  de la gestion administrative et financière de la faîtière et de la préparation en période pré-électorale 

 Autant dire que l’hôte du jour, à son aise comme à l'accoutumée, s'est livré sans réserve et sans faux fuyant à cet exercice de questions-réponses. Synopsis.

D'entrée de jeu, Sory Diabaté a tenu à préciser la mission fondamentale de la fédération, celle, hormis au plan international de représentation auprès d'autres instances avec lesquelles elle est en relation, de défendre de façon générale les intérêts du football ivoirien. Avec les missions d'assurer le développement et la promotion, d'organiser et de coordonner les compétitions et les activités des clubs de football en Côte d'Ivoire partout où besoin sera. Sans verser dans l'auto-satisfaction, le dirigeant de la FIF a dit être fier de la gestion actuelle du comité exécutif et de son président à la tête du football ivoirien, tout en reconnaissant les améliorations programmées à y apporter.
Cette mise au point faite, les échanges ont tourné ensuite autour des questions d'organisation des championnats locaux, de l'élite aux jeunes et des dames. Là-dessus, les réponses apportées par Sory Diabaté, par ailleurs président de la Ligue de Football Professionnel, ont été sans ambages. Pour lui le comité exécutif présidé par Sidy Diallo, aux commandes de la maison de verre depuis 2011, n'a jamais failli à ses missions. Et à lui de donner les preuves irréfutables de l'organisation régulière des championnats de Ligue 1 et 2, ceux de Division 3 et même des régionales et des districts. Avant d'évoquer le championnat du football féminin, qui reste une prouesse de son administration, là où seulement 06 équipes de filles existaient sous la précédente. Seul bémol concédé, l'intermède observé dans le football des jeunes, aussitôt rattrapé et corrigé avec l'avènement du ''Championnat Élites Jeunes U 17'' dont la mission primordiale sera la détection de talents pour former le futur vivier de footballeurs ivoiriens au sein du centre d'excellence. Le patron des championnats ivoiriens a attribué ces pseudo reproches à la mauvaise foi de personnes qui les formulent.
Ensuite, abordant le chapitre des compétitions internationales, des résultats en sélections nationales et leur gestion en interne, ''El Maestro'' a dressé un bilan positif pour son comité exécutif et son patron depuis leur prise de pouvoir à l'Avenue 1 à Treichville. Pour lui, c'est sous la gestion de Sidy Diallo que la CI a pu, seulement pour la seconde fois, accroché une 2è médaille à son palmarès chez les A. Non sans avoir pris le soin de mentionner la CAN 2013, remporter par les éléphants Juniors, le tout 1er trophée dans cette catégorie de sélection ivoirienne; les performances de l'équipe des éléphantes sous la houlette de Touré Clémentine jusqu'à la hisser à une probante 5è place sur le continent. Aussi a-t-il mentionné la récente place de vice-champions des éléphants U 23 qui qualifie par ricochet la sélection olympique pour les JO de Tokyo 2020. Certes, les éléphants ont raté la qualification du mondial russe dû à l'effet de transition que connait le football ivoirien après une génération qui l'a porté à bout de bras, n'empêche, selon Sory, le football en Eburnie se porte bien, vit bien et progresse d'améliorations en améliorations.



Questions infrastructures et formation? Le vice président de la FIF s'est montré optimiste en annonçant les retombées de l'octroi de l'organisation de la CAN 2023 à la CI. Organisation qui verra se doter d’infrastructures sportives en tout genre toute l'étendue du territoire. Des stades de compétions dans les villes qui vont accueillir cette grande messe du football ivoirien aux terrains d'entraînements attenants; toutes choses qui sont les fruits de la campagne victorieuse menée par le comité exécutif présidé par Sidy Diallo pour gagner l'organisation de la CAN 2023 en CI. Selon lui, les détracteurs de leurs actions digèrent mal leur défaite en se montrant mauvais élèves en démocratie. La preuve encore serait un acharnement, par l'évocation de pseudo griefs, de raisons infondées ou encore de preuves fallacieuses de mauvaise gestion, pour demander la démission du comité exécutif sous prétexte d'une majorité inexistante, abusivement nommée ''G 42''. Sory a dit de cette nébuleuse qu'elle s'est, depuis lors, réduite comme peau de chagrin.
Poursuivant dans la même veine, il a assuré que 4 pôles de travail (Jeunes, Formation, Sélections et Évaluation) sont mis en place à la DTN pour faire face aux défis à tous les niveaux. Pour clore son intervention, l'invité en est venu aux questions de gestion dont leurs opposants les accusent d'être de mauvais élèves. Prenant un ton grave, Sory Diabaté a tenu à battre en brèche ces affirmations gratuites et inconsistantes de mauvaise gestion du comité de gestion actuel. La FIF sous Sidy Diallo a contribué, mieux que n'importe quelle autre comité exécutif, à une augmentation substantielle des subventions aux clubs et à l'amélioration des conditions de vie sportive en CI (jusqu'à 75 millions de FCFA aux clubs de l'élite, des assurances aux acteurs et athlètes, plus de pelouses avec des matchs en nocturne diffusés dans 25 pays dans le monde etc.) Tout simplement, par ce que leurs mandants dans une écrasante majorité leur ont réitéré leur confiance au sortir de la dernière Assemblée Générale de Mai 2019 à Yamoussoukro avec un quitus obtenu haut les mains contre toutes les accusations fantaisistes. Sur les élections, sans s'être prononcé sur les candidats déclarés, le ''Maestro'' n'a trahi aucun secret, se contentant de juste confirmer que le comité exécutif sortant présentera bel et bien un candidat pour des élections dont la date de la tenue sera, elles aussi, calée, annoncée puis organisée. Avis aux candidats!

mardi 7 janvier 2020

ARMAND GOHOUROU : LA DESCENTE AUX ENFERS DE L’EX-PORTE ÉTENDARD DU DÉFUNT G X



Mouvement contestataire qui revendiquait le départ de Sidy Diallo et son comité exécutif depuis fin 2017, le GX avait pour pontes Roger Ouégnin, Salif Bictogo, Armand Gohourou ; ce dernier cité est actuellement pris dans la tourmente et connait une descente aux enfers après avoir été reconnu coupable de corruption aggravée et sanctionné par les autorités fédérales de 5 ans d’interdiction des stades et de bannissement de toutes activités liées au football.

Souvent si on voudrait se battre contre l’imposture et vouloir rétablir la vérité de la justice, le temps à lui, comme sous l’impulsion d’une force invisible, se charge de mener la bataille pour la cause juste et ainsi livrer au grand jour la forfaiture, le mensonge et la corruption. C’est le cas de le croire, on y est même forcé par le caractère inattendu et surprenant de la tournure que prend souvent la version de l’histoire qui met à nu les vraies faces cachées et hideuses de ceux qui s’étaient revêtus du vernis policé de la pseudo rectitude, ceux qui s’étaient recouverts d’un manteau blanc de neige arborant aux yeux de l’opinion trahie et abusée les traits de moralité, d’éthique…

Et pourtant ! Or donc, tout cet apparat ne reposait que sur du pipo, du faux, du mensonge. Or donc, tout cela ne laissait présager que troubles et sédition. Or donc, le ‘’TEMPS’’ ne suspendrait jamais son vol sans avoir pris sur lui de livrer au grand jour la mascarade, la tricherie, la corruption. C’est bien évidemment ce dont il est question. Corruption, tricherie, mascarade. On peut tromper une partie de l’opinion tout le temps, toute l’opinion une partie du temps, jamais les deux à la fois, puisque le temps nous fera voir enfin sous notre vrai visage : chassez le naturel, il revient au galop !
Ceux qui s’étaient érigés en donneurs de leçons, ne manquant la moindre occasion de faire la morale aux dirigeants de la FIF, avec en tête le président du comité exécutif Sidy Diallo doivent revoir leurs copies. Un des pontes de cet acharnement futile mué sous forme de mouvement putschiste dénommé ‘’G X’’, Armand Gohourou un personnage haut en couleurs vient d’étaler à la face du monde et dans l’opinion sportive ivoirienne qu’il ne possédait pas une seule once de bonnes vertus. Alors qu’il en revendiquait tant, qu’il fustigeait l’administration actuelle de la FIF de pas en avoir, décriant bien à son aise la gestion de ses dirigeants.

Depuis 2017 qu’il criait sur tous les toits, ce président du club ‘Agir de Guibéroua’ vient d’être pris la main dans le sac, en flagrant délit de corruption du corps arbitral commis pour officier une rencontre de football qui devait opposer son club à un autre. Sa tentative de soudoyer les arbitres ayant été mise à nu, et fait comme un rat, il verse dans le déni, la fuite en avant, le faux fuyant comme caractéristiques typiques de toutes autres personnages déjà convaincus de faits graves similaires. Attitude également de toutes ces personnes sans vergogne et corrompus jusqu’à la moelle. C’est à perdre la raison et à ne rien comprendre qu’un tel homme sulfureux pris sur les faits établis, prouvés, rapportés en procès-verbaux certifiés, sanctionné continue de se ridiculiser aux yeux du monde. Lui qui faisait la morale a été tout bonnement renvoyé à ses classes pour réapprendre les bases du football moderne propre qui n’a que faire de corrompus dans son genre. Si la sanction dont il a écopé semble la réponse la mieux adaptée à cette atteinte à l’intégrité du football ivoirien, c’est un acte hautement grave qu’un président de club se livre à cette pratique qui, au-delà de sa personne, porte aussi atteinte à toute la classe dirigeante sur laquelle il jette l’opprobre, la honte.




Armand Gohourou ne mérite pas d’être président de club de football en CI. Armand Gohourou ne mérite pas d’être dirigeant de football en CI. Armand Gohourou ne mérite plus jamais de venir prôner des vertus dans le débat de la gestion de football. Armand Gohourou a déshonoré le football et la corporation dans son ensemble d’autant qu’il a été établi sans doute raisonnable qu’il est corrompu. Selon le mot d’un sage : « Avouer qu’on a eu tort, c’est prouver modestement qu’on devient plus raisonnable ». Armand Gohourou raisonnable ? Si on pouvait en douter, ses récents propos de déni confortent dans le contraire. En espérant que les cinq prochaines années de son interdiction des stades et de son bannissement de toutes activités liées au football lui laisseront suffisamment de temps pour intégrer des notions de base de vertus telles la rectitude, la droiture, l’éthique sportive…